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Tel est
REPTILES.
VHÉMACHATE Épp hoemaehates. L.), Sei). II. lviii. 1. 3.
Serpent du Cap, d'un brun rouge marbré de blanc, à museau coupé
obliquement en dessous.
LES NAIA
(Pianelle 34.)
Sont de ces vipères à tête garnie de plaques, dont les côtes antérieures
peuvent se redresser et se tirer en avant, de manière à dilater cette partie
du tronc en un disque plus ou moins large.
L'espèce la plus célèbre, est
Le SERPENT A LUNETTES óu COBRA CAPELLO des Portugais de l'Inde
(Colub. vaia. Lin. Naia tripudians. Merr.), Seb. II. 86. 1. 89. 1-4, etc.
Lacép. II. m . 1.
(Pl. 34, % i.)
Ainsi nomméed'un trait noir en forme de lunette, dessiné sur là partie
élargie de son disque. Il est très venimeux, mais on prétend que la racine
de l'ophiorhyza mungos est le spécifique contre sa morsure. Les bateleurs
indiens en apprivoisent, qu'ils savent faire jouer et danser pour
étonner le peuple, après toutefois qu'ils leur ont arraché les crochets à
venin.
On fait le même usage en Egypte d'une autre espèce,
L > HAJE {Coluber ha je. Linn.), Geoffr. Egypt. Rept. pl. VII, et Savigny
même ouvr. Supl. pl. in.
Dont le cou s'élargit un peu moins, et qui est verdâtre, bardé de brunâtre.
Les jongleurs du pays savent, en lui pressant la nuque avec le
OPHIDIENS. M
doigt; mettre ce serpent dans une espèce de catalepsie qui le rend raide
et immobile {le change en verge ou bâion). L'habitude qu'a l'haje de se redresser
quand on en approche avait fait croire aux anciens Egyptiens
(ju'il gardait les champs qu'il habitait; ils en faisaient l'emblème de la
divinité protectrice du monde, et c'est lui qu'ils sculptaient sur le porfail
de tous leurs temples, des deux côlés d'un globe. C'est incontestablement
le serpent que les anciens ont décrit sous le nom d * aspic d'Egypte,
de Cleopatre, etc.
LES EL A PS
(ELAPS. Schn. en partie). (1)
B (pl. 35, % i ct î.)
Sont des vipères à tête garnie de plaques, d'une organisation bien opposée
à celle des naia ; non-seulement ils ne peuvent dilater leurs côtes, leurs
mâchoires même ne peuvent presque s'écarter en arrière, à cause de la
brièveté de leurs os tympaniques, et surtout de leurs os mastoïdiens, d'où
il résulte que leur tête, comme celle des lorlrix et des amphisbènes, est
toute d'une venue avec le corps.
L'espèce la plus commune
ELAPS LEMNISCATUS {Colnber lenini&calus. L.), Seb. I. x. ult.
et II. lxxvi . 3-
Est marquée d'anneaux noirs rapprochés li ois à trois sur un fond
blanc. Le bout de son museau est noir. Elle est de la jGuiane, où on la
( i ) M . Si'liiieiJcr comprenait parmi ses
élaps tous les serpeus qu'il supposait manquer
d'un os mastoïdien séparé; mais il n'en
jugeait qu' à l'extérieur par le peu île rendement
île l'occiput : aussi ce caractère ne
se i roui e t-il vrai que dans les tortrix d'Oppel
ou Ilysia. Il n'avait d'ailleurs égard ni
aux écailles ni au venin. ÈXaiJi, LXc^ son
des noms grecs uun serpent non veuimeux.