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V
•"8 ANNÉLIDES
Nos côtes de l'Océan ont des espèces de plusieurs de
ces genres.
LES HESIONES
O'i-14, 3.)
Ont le corps court, assez gros, composé de peu d'anneaux mal prononcés;
un irès lonj; cirrhe qui fail probablement fonction de branc
h i e s , occupe le dessus de chaque pied , qui en a un autre inféi ieur, et
u n paquet de soies ; leur trompe est grande et sans mâchoires ni tentacules.
Nous en avons de la Médilerrauée{l).
LES OPHÉLIES Sav.
(l'i. 16, «g. 2.)
Ont le corps assez gros et court, les anneaiix peu marqués,
les soies à peine visibles, de longs cirrhes servant de branchies
sur les deux tiers de sa longueur, la bouche contenant
à son palais une crête dentelée, ses lèvres entourées de tentacules,
dont les deux supérieurs sont plus grands que les
autres (2).
LES CIRRIIATULES Lam.
(Pl. 16, fig. 3 )
Ont un très long filament servant de branchies et deux
petits paquets de soie à chacune des articulations de leur
corps, qui sont fort nombreuses et fort serrées; il y a de plus
, pies petits faisceaux de soies courts, et sur
les autres un verrue bifide , une pelile soie,
et une lame branchiale, longue et pointue.
(i) Uesione splendida, Sav , Eg., Annél..
pl. m , f. 3;
if. festiva, id., ili., pat;. 4» ;
Hes. pantherina, llisso , Eur, mur., iv,
p. 418.
(2) N. a. C'est prol)ai)ienient dans ce
voisinage que doivent venir les Nereis prismatica,
bifrons, dit Fal)ric., Soc, d'iiist.
nat. de Copcnh., V. prem. part., pl. iv,
pag. 17.23.
DORSTRANCHES.
un cordon de longs tilnmens autour de sa nuque. Sa tête peu
marquée n'a ni tentacule ni mâchoire (i).
LES P4LMYRES
(PALMYRE, Sav.)
(Pl. .8, Cg. i.)
Se reconnaissent à leurs faisceaux supérieurs dont les soies
sont grandes, aplaties, disposées en éventail, et brillent comme
l'or le mieux poli ; leurs faisceaux inférieurs sont petits; leurs
cirrhes et leurs branchies pou marquées ; elles ont le corps
allongé, deux tentacules assez longs et trois fort petits.
On n'en connaît qu'une de l'Ile de France, longue d'un à deux pouces
(P/iimjira oî/W/èra, Sav.).
LES APHRODITES
( a p h r o d i t . ^ , L.)
(Pl. 18, lîg. 2 et 19, fig. o
Se reconnaissent aisément dans cet ordre aux deux rangées
longitudinales de larges écailles membraneuses qui recouvrent
leur dos ("), auxquelles par une assimilation peu motivée
on a donné le nom d'élytres , et sous lesquelles sont cachées
leurs branchies, en forme de petites crêtes charnues.
Leur corps est généralement de forme aplatie, et plus
court et plus large que dans les autres annélides. On observe
à leur intérieur un oesophage très épais et musculeux suscep-
(r) lAimhrU-its ch'rlmtus, 0«., Fiib.,
raim., GriMil., t. S , iloiil la TcreMU Ir.nincH/
fli«,]Vlonlag., Un-, ïr:ms., IX, vt,
et le Cmiim«m.fiHgl}re, Elainv., pl. ilu
(,.) Pt iS, r,g. cl
Dicl. (les Sc., N. ne me paraissent pas
dilférer par le genre ;
C'urli. Lamarkii ^ Aud. elEdw., Lillor.
de la France , Annélides, pl. vu, fi^. 1-4.