Ou en a une espèce ilii port .hickson, liipponoc GmuUrhiimïii, Ami.
clos Se. nat., t. XVIIl, pl. vl. {a)
LES EUNICES Cuv. (i)
(l'Ianclic ro.)
Ont aussi des branchies en forme de panaches, mais lointrompe
est puissamment armée par trois paires de mâchoires
cornées différemment faites ; chacun de leurs pieds a deux
cirrhes et un faisceau de soies ('); leur tête porte cinq tentacules
au-dessus de la bouche, et deux à la nuque. Quelques
espèces seulement montrent deux petits yeux.
La mer des Antilles en a une de plus de quatre pieds de long {Enn.
giga7itca, Cuv ), qui est la plus grande annéllde connue. (î/)
I l y en a sur nos côtes plusieurs moins considérables. (2)
M. Savigny en distingue sous le nom de marmises, les espèces d'ailleurs
t rès semblables, mais qui manquent des deux tentacules de la nuque
; leur cirrhe supérieur est très court. (3)
Une espèce au moins très voisine (iV. luhicola, Midi., Zool., Dan., I,
x v i u , 1-5) habile un tube corné. (4)
(1) Eunice, nom d'une néréide dans
ApoHodore. M. Savigny en fait le nom
d'une famille et donne au genre le nom de
LÉoDicE. M. de Blainville a changé ces
noms, d'abord en Branchionéréide, et
aujourd'hui en Ncrcidontc.
(2) Nereis Norvegicoy Gm. , Miil!.,
Zool., Dan., I , XXIX, i ;
N. piimata',\h., ;
Pi. cuprea , Bosc., vers., I , v, i ;
Leodice gallkn, L. hispamca Sav,
Aj. Lcod. anicnnala^Saw, Annél., v. i.
(rt) Pl. S, Cg, /(.
(o) Pl. ro. lig. .
Eiin. bella, Aud. et Edw., Littoral de
la France. Annél., pl. m , fig. 1-4 ;
Eun. harassii, il)., fig. 5-ii.
(3) Ner. sanguinea, Montag., Trans.,
L i n n . , X I . i i l . 3.
[4) C'est prol)al)lement auprès diis eunices
que doit venirle IVereis crassa ^ Müll,,
Verg., pl. xi i . que M. d<! Rlainville , sans
l ' a v o i r v u e , proposedc reporter au genre
PTEONE de M. Savigny, lequel aurait cependant
des lirancliics toutes dilTóreiit«^.
(A) l>l. 10, fig. i/a
;</) Pl. 10, lig. I.
DORSIBRANCUES. 35
Après ces genres à branchies compliquées, on peut
placer ceux où elles se réduisent à de simples laines ("),
ou même à de légers tubercules , ou enfin dans lesquels
les cirrhes seuls en tiennent lieu (').
Il y en a qui tiennent encore aux eunices par la forte
armure de leur trompe et par leurs antennes en nombre
impair.
Telles sont :
LES LYSIDICES, Sav.
(Pl. II. %. I.)
Qui avec des mâchoires semblables à celles des eunices , ou même plus
n o m b r e u s e s , et souvent eu nombre impair, n'ont que trois tentacules
et des cirrhes pour tontes branchies (l).
LES AGLAL1RES Sav.
(Pl. II, fig. 2, 3 cl 4.)
Ont aussi des mâchoires nombreuses et en nombre impair, sept,
n e u f , etc.; mais elles manquent de tentacules, ou les ont lout-à-fait
cachés ; leurs branchies sont aussi réduites à leurs cirrhes (2%
(i) Lysidice Valeniina, Sav. ;
L. Olympia, id.;
galalina, id., Eg. Annél., p. 53.
(4) Je réunis les aolaures et les oE^ONts
do Savigny ; et même certaines espèces
sans tentacules que MM. Audouin et Milne
Edwards, laissent dans les lysidiees.
Jg laura fulgida, Eg. An nel., v, 1 (rf);
OEnone lucida , ib,, f. 3 («}.
(a) IM. i3, Cg. 1.
(c) Pl. 16, fig. 3.
{h) Pl. .
{.[) PI, 1
. fig.
[e) Pl. I I , fig, 3.