ARACHNIDES PULMONAIRES.
immédiatement au-dessus de l'insertion de la griffe ou crochet qui les
termine, une série transverse d'épines ou dé pointes cornées et mobiles ,
disposées en manière de ratean (o). Les poils qui garnissent le dessous de
leurs tarses forment une brosse épaisse et assez large, débordante, et cachant
ordinairement les c roche t s (i). Les organes sexuels masculins consistent
en une seule pièce écailleuse et terminée en une pointe entière, ou.
sans échancrure ni division ; tantôt elle a presque la forme d'un cureoreille
(M. de le Blond, Latr.); tantôt, et c'est le plus souvent, elle ressemble
à une larme batavique, ou globuleuse inférieurement, elle se rétrécit
ensui te, pour se terminer en pointe et former une espèce de crochet
arqué.
Cette division sé compose des espèces les plus grandès dé là famille
et dont quelques-unes, dans l'état de repos, occupent u n espace circulaire
de six i sept pouces de d iamèt re, et Saisissent quelquefois des colibris et
des oiseaux-mouches. Elles établissent leur domicile dans lès gerçures
des arbres, sous ieur écoree, dans lea interstices des pierres ou des rochers,
ou sur les surfaces des feuilles de divers végétaux. La cellule dè là
Mygale aviculaire a la foriné d'un tube, réitéci eh pointé h son extrémité
postérieure. Elle se compose d'une toile bladche y d'un tissu serré, très
l i n , demi transparent et semblable en apparence à de la mousseline.
M. Goudot m'en a donné une qui , développée, avait environ deux décimètres
de long, sur près de six centimètres de large, mesurée dans son
plus grand diamètre transversal. Le cocon de la même espèce avait la
forme et la grandeur d'une grosse noix. Son enveloppe, composée d'une
soie, de la même nature que celle de son habitation, était formée d e trois
conches. Il parai t que les pet i t s y éelosent et y subissent leur première
mue. Ce naturaliste m'a dit e n avoir retiré d'un seul une centaine ( Voyez
mon Mémoire sur les habi tudes de l'araignée aviculaire, dans le recueil
de ceux du Muséum d'hist. nat., tom. vm, pag. 45e).
Celte mygale (Aranea aviciilaria ; Lin. , Kléem. , insect .XIetXI I , mâle,)
dans les aranéïdes de la division suivante,
sont placés entre les Quatre extérieurs et
très visibles; mais comme ici ils sont très
peu appareils, j e n'ai pas cru devoir en tenir
compte.
ta) Planche 5, í!{!. (4) Pl. 5, fig. 11>, i e, i d, i e, t /.
CAMILLE DES FrfiEUSES.
, s t longue d'environ un pouce et demi, noirâtre, Irès velue , avec 1 exmité
des palpes, des piei s et les „oils inférieurs de la bouche rougeâtres.
L'organe génital des „.Mes est creux à sa base , et font en
pointe allongé«-et très aiguë. gH H g
L'Amérique méri i ional e et les Antilles fournissent d'autres espèces,
oui y sont connues des"colons françai s , sous le nom rfamijnew-crai«.
Leurs morsures passent pour être très dangereuses. Les grandes Indes
e n ont aussi une espèce très grande ( M. fasciata; Seba Mus. I lxix
• l • Wa l c k . ,Hi s t . des a ran. , IV, 1, fem ). On reçoit aussi du Cap de Bonne-
Espérance «ne espèce presque aussi grande que l'aviculaire. Gne aulre
d e la même division, l a M. Vaurienne ( Valentina), a été trouvée dans
les lieux arides et déserts-de Moxenta, en Espagne, par M. Dufour , g
l'a déerile.et figurée dans le cinquième volume des Annales des soences
physiques, publiées à Bruxelles. M. Walckenaer en a fait connaî t r e une
a u t r e de celle péninsul e (m. caVpeiavM ) qui a deux éminences au-dessus
des organes respiratoires. Ces deux espèces forment un petit groupe
particulier, ayant pour caractère, crochets des tarses sadlans ou à.découvert,
(l)
Dans les mygales suivantes (2), l'extrémit é supérieure d u prem.er article
des antennes-pinces présente une série d'épines articulées et mobiles à
leur base, d'après les observations de M. Dufour , et formant une sorte de
' T e T ù r s e s sont moins velus en dessous que dans la division précédente,
et leurs crochets sont toujours découvert s {¿), t e s mâles d'une espèce, les
seuls que j'aie vus, ont leurs organes copulateùrs moins simples que ceux
des espèces précédentes. La pièce écailleuse et pr incipal e renferme dans
une cavité inférieure u n corps particulier; semi-globuleux , et se terminent
en une pointe bifide. (3) (JO
("4 Voyez, pour ces espèces et les suivantes,
ainsi ipie pour les autres genres de
cette famille, les arlicWs torrespimdans de
la seconde éditi .n d'il nouveau Dictionnaire
d'histoire nWurtlIc, que lions avons traités
avec étendue.
W Pl. „11(5. t . , M
ARACHSinES.
(a) Le G. CTBMIZE, Cleniza, Latr., Fam.
. natur. du règne animal.
H) M. Dufour me contredit a eet égard.
J'ai de nouveau vérifié le fait, el je me suis
opmaincu que jè ne m'étais pas trompé.
Peut-être que les individus qu'il a examinés
n'offraient point ce caractère.
fig. . b. ' S