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4 0 ANNÉLIDES •
tibles d'être renversé eu dehors conjnie une trompe, un intestin
inégal, garni de chaque côté d'un grand nombre de
coecums branchiis, dont les extrémités vont se fixer entre les
bases des paquets de soie qui servent de pieds.
M. Savigny y distingue les HALITHÉES, qui ont trois Lenlaculcs, et
entre deux une très petite créte, et qui manquent de mâchoires.
Nous en avons une sur nos cMes qui est l'un des animaux les plus
admirables par leurs couleurs, Vjphrodile hérissée {Ajthrodila acukata,
L.), Pal i . , Misc. , VU, 1-13(«). Elle est ovale, longue de six à huit pouces
, large de deux à trois. Les écailles de son dos sont recouvertes
et cachées par une bourre semblable à de l'étoupe, qui prend naissance
sur les côtés. De ces mêmes côtés naissent des groupes de fortes
épines , qui percent en partie l'étoupe , des faisceaux de soies flexueus
e s , brillantes de tout Téclat de l 'or, et changeantes en toutes les teintes
de l'iris. Elles ne le cèdent en beauté ni au plumage des colibris , ni
à ce que les pierres précieuses ont de plus vif. Plus bas est un tubercule
d'où sortent des épines en trois groupes , et de trois grosseurs diff
é r e n t e s , et enfin un cône charnu. On compte quarante de ces tubercules
de chaque côté, et entre les deux premiers sont deux petits
tentacules charnus. Il y a quinze paires d'écaillés larges, et quelquefois
boursouflées, sur le dos, et quinze petites crêtes branchiales de chaque
côté.
Il y a de ces nALiTKÉEs(i) qui n'ont point d ctoupes sur le dos(i), et
nos mers en produisent une espèce {Aphr. hyslrix, Sav.) (2).
Une autre subdivision des aphrodites est celle
DES POLYNOE, Sav.
(EUMOLPE, Oken.)
(Pl. .9, lig.
Qui n'ont point d'étoupes sur le dos ; leurs tentacules sont au nombre
de c inq, et leur trompe renferme des mâchoires cornées et forles.
(i) Ce soni les Ual'uhées hcrmioncs de
M. Savigny. dont M, de Blaiiiville a fail
(.>) Pl. l8,f.g. 2.
(2) Liltoral de lufraiice, Anncl., pl. i
lig. I-9-
'h) Pl. ly, fig. I.
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DORSIIÎRAMCHES.
Nous en avons plusieurs pelitcs espèces sur nos côles (l).
Les siGALioss, Aud. et Miln. Edw. W, sont d'une forme bien plus allongée
que les autres aplirodites ; ils ont des cirrhes à tous les pieds (2).
Les AcoÈTES des mêmes (i), ont des cirrhes qui alternent a-vee les élytres
dans une grande longueur (3) ; leurs mâchoires sont plus fortes et
mieux dentées ; les Antilles en possèdent une grande espèce qui habite
dans un tuyau de consistance de cuir (4j.
Nous ne pouvons placer qu'ici un nouveau genre très
singulier, que je nomme
[{]Âpltr. s^immata, Pall-,misc., Zool.,
YII , i4, Littor. (le la France, Annél.,
pl. ..fig. 10-.6;
Polyn. loevh, Aud. et EtUv., ib.. pl. ii,
f,g. .<-iS;
Aphr. punctata, Müll., vers, xm ;
Aphr. cirrkosa, Pall., misc., Zool.,
VIII, 3-6 ;
Aphr. lepidota,ià., ib., r-i ;
Aphr. clava, Montag., Trans., Linn.,
IX , vu, qui est au moins bien voisine
A'Aphr. plana, Müll., vers, xix ;
Polynoë impatiens ; ., Eg., Annél.,
pl. 5 , fig. 2 ;
Polynoëmuricata, id., ib., fig. i.
(2) Sigalhn Mathildoe , Aud. et Edw.,
Littor. de la France , Annél.
(3) Acoëtes Pleei, And. et Edw., Collect,
du Mus.
(4) N. B. La Phyllodoce maxillosa , de
M. Ranzani, nommé POLYODONTE, par
Reimeri, et Eumolpe maxima , par Oken,
(a) Pl. 20, fig. I.
ANN ET,IDES.
parait fort voisine de I'ACOETES ; sa trompe,
ses mâchoires sonl les mêmes, et ni l'un ni
l'autre genre n'a peut-èlre été décrit sur
des individus asse? complets.
Au surplus il reste beaucoup d'annétides
trop imparfaitement décrites pour pouvoir
être bien caraclérisées ; telles que IVereis
coeca, Fabr., Soc. d'hist. nat. de Copenh.,
prem. part., pl. iv, f. 24-28 ;
/V. longa, id., ib., f. i i - i 3 ;
iV. aphroditoides, ib., 4-7» '!'•» figi
i - i 3 ;
Branchiarius quadrangidatus, Montag.
T r a n s . L i n . , X I I , pl. xiv, f. 5;
Diplotes hyalina ^ id., ib., f. 6 et 7 ;
et le prétendu Hirudo hranchiata , d'Arc.
Menzies, Trans.Lin., I, pl. xvii, f. 3.
J e n'ai point placé non plus, faute d'en
avoir pu renouveler l'examen, les MYRIAHEs
, ni deux ou trois autres des genres de
M. Savigny.
{/>) Pl. 19, fig. 3.