. Caractérisés par un corps long, cylindrique, divisé par des
rides en un grand nombre d'anneaux et par une bouclie sans
dents, ont dû être subdivisés.
LES LOMBRICS, proprement dits,
(LUMBUICUS. CUV.)
<IM. 21, fig. ,.)
Manquent d'yeux, de tentacules, debranchies et de cirrhes;
un bourrelet ou renflement, sensible surtout au temps de
l'amour, leur sert à se fixer l'un à l'autre pendant la copulation.
A l'intérieur, on leur voit mi intestin droit, ridé, et
quelques glandes blanchâtres vers le devant du corps qui
ABRANCHES, -
paraissent servir à la génération. Il est certain qu'ils sont
hermaphrodites; mais il se pourrait que leur rapprochement
ne servit qu'à les exciter l'un et l'autre à se féconder
eux-mêmes. Selon M. Montègre, les oeufs descendent entre
l'intestin et l'enveloppe extérieure jusqu'autour du rectum
où ils éclosent. Les petits sortent vivans par l'anus. M. L. Dufour
dit au contraire qu'ils font des oeufs analogues à ceux
des sangsues. Le cordon nerveux n'est qu'une suite d'une
infinité de petits ganglions serrés les uns contre les autres (i).
M. Savigny les subdivise encore.
S e s EBTÉRIOSS [a] Ont SOUS c h a q u c a n n e a u qua t r e p a i r e s de p e t i t e s soies,
I r u i t e n l o u t .
Chacun connaît le Ver de terre ordinaire (Lumhricus lerreslris, L. ), i
corps rougeâtre, alleignant près d'un pied de longueur, à 121) anneaux
et plus. Le renf lement est vers le tiers antérieur. Sous te seizième anneau
sont deux pores dont on ignore l'usage.
Cet animal perce dans tous les sens l'humus dont il avale beaucoup.
11 mange aussi des racines, des fibres ligneuses, des parties animales,
etc. ka mois de juin, il sort de terre la nuit pour chercher
son semblable et s'accoupler (2).
Ses HïPOGJiONS en ont, en outre, une impaire sur le dos de chaque
anneau.
( 1 ) Coilf. Moiitcgre, Mém. du Mus., I,
11. n a , fl. xti, et Lcou Uutoiir, Ami . (les
S e . liai., V. 11. 11 et X IV, [1.216 et ¡il.
X I I . L Î . F. I-4.
royfz aussi le Traité de M. Morren^ de
Limbrlci lerrcsiris hisLorid mUtrtdt ficc
anatomicd. ]ïru\elles, 1829, 4 .
( 2 ) Ce que j e dis dans le texte est coulmuii
à lieaucoup d'espèces, que M. Savigny
a le iireniier distinguées. I l en a caractérisé
j u s q u ' i l viugl. Voyez mon analyse des travaux
de l'Académie (les Sciences, année
1 8 2 1 . M. Diigés eu distingue six, mais
qu'il ne rapport e pas exaclement à celles de
M . S a v i g n y .
JV. i?. M u l l c r e t Fabi icius par lent de Lomb
r i c s à deux soies par anneau, dont Savigny
propose de faire son genre CHTELÏ,IO [Lumbr.
miriiilti!, l'abr., Faim., Groenl., f. 4) et de
lomlirics à 4 et 6 soies ; mais leurs descriptions
déjà ancieunes auraient besoin d'être
conllimées et complétées avant que l'on
puisse classer leurs espèces.
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