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9R ARACHNIDES TRACHÉENNES.
Les autres ont le corps entièrement mou. Quelques espèces de cette
division vivent sur différens oiseaux et quadrupèdes. On en connaît, tels
s u r t o u t que VAcanis itlarius de Linnoeus, ou le Gamast. tisserand, qui forment
sur les feuilles de plusieurs végétaux , par t icul ièrement sur celles
d u tilleul, des toiles très fines, et leur nuisent beaucoup. Cette espèce est
r o u g e â t r e , avec une tâche noirâtre de chaque côté de l'abdomen.
L E S CHEYLETES
(CUEYLETUS. LaC.)
Qui ont aussi des antennes-pinces didaclyles, mais dont les palpes sont
épais, en forme de bras et terminés en faux (i).
L E S ORIBATES,
( ORIBATA. Latr. — Notaspis. Herm.)
(PI.25. fig.
Dont les antennes-pinces sont encore didactyles , mai s dont les palpes
sont très courts ou cachés ; qui ont le corps recouvert d'une peau ferme,
coriace ou éoailleuse, en forme de bouclier ou d'écusson , et les pieds
longs ou de grandeur moyenne.
Le devant du corps est avancé en forme de museau. On voit souvent
u n e apparence de corselet. Le bout du tarse est terminé par un seul crochet
dans les uns, par deux ou trois dans les autres, sans pelote vésiculeuse.
Ils se trouvent sur les pierres , les a rbr e s , dans la mousse, et marchent
lentement (2).
T. telarwm , ibiil., l5 ; ces trois espèces
vivent en société sur les feuilles , les recouvrant
de fils soyeux et très fins ;
T. celer, ibid., 14 ;
Acarus gaUinoe ,'Df.Ge.ev, Insect.. VÎT,
•VI, i3.
(i) Àcants ernditus, Schrank , Knum.,
Insect., Aust., n° to58, lab. ir, i ; ejusd.,
pecicultts niusmli, ibid, n" ioa4.
(a) foyez Hermann , Mém. aptér.,
genre notaspe; et Olivier, Encycl.mélbod.,
in.iecl., article Or'tlmlc.
, FAMIT.IJ. DES IIOI.ÈTRES.
LES UROPODES
(IIKOrODA. Lat.)
; iM. iC, tig. 'i.)
Qui ont, à ce que l'analosie nous fait présumer, des chélicères en
pince ; dont les palpes ne sont point apparens ou saillans ; dont le corps
est encore recouvert d'une peau écailleuse, mais qui ont des pieds très
courls, et un fil à l 'anus , au moyen duquel ils se fixent sur le corps de
quelques insectes coléoptères, et se suspendent en l'air (1),
LES ACARUS,
{ACAlUIS. Fal). Latr. — Snrcopips. I.atr.)
(Pl. îfi, llg. I, 2.)
Ayant, ainsi que les précédens , deux antennes-pinces didactyles , des
palpes très courts ou cachés , mais dont le corps est très mou ou sans
croûte écailleuse.
Les tarses ont, â leur extrémité, une pelote vésiculeuse. Plusieurs
espèces se nourrissent de nos substances alimentaires. D'autres se trouvent
dans les ulcères de la gale de l 'homme, de celles du cheval, du chien,
d u c h a t p j .
D'autres MITES ( les TIQUES, Ricinim, Latr.) ont aussi huit pieds et uniquement
propres à la course, mais sont dépourvus d'antennes-pinces
proprement dites ; ces organes sont remplacés par deux lames en lan-
•cettes, formant, avec la languette, un suçoir.
(t) Jcariis vegetans, l>c Gier, liisecl ,
VII vil, i5. Vhennis spìnìtnrsiis ¿'Hei'-
maiin.Ménl. apt., vi, .5, tonne peol-élie
lin genre intermédiaire cnlre celui-ci et le
[ii-ccédenl.
(2) Jcams dome^ricm, De O., v,
1-4 ;
Jeams siro , Fab. ;
,•/. ítotíei, ibitl.. 1«, l'i : •>•«}'"
AIL,\CUNII)KS.
Dissei lalino en l'orme de tbèse (lu docteur
fialct ;
A. farinai, iliid., [5 ;
yf, nviriiiamni, ibid. ; vi, 9;
passerlnui, ibid., la, remarquable
par la griindeur de sa troisième paire de
pieds ;
J. dimiiliatns, Herm., Mcm. apt. vi, 4 ;
Troml'idiim expalpe, iliid., 11, S.
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