4 4 REPTILES.
L E S LÉZARDS proprement dits
(Planche 11.)
Forment le deuxième genre des lacertiens. Ils ont le fond
dti palais armé de deux rangées de dents ("), et se distinguent
d'ailleurs des améiva et des sauvegardes parce qu'ils ont un
collier sous le col , formé par une rangée transversale de larges
écailles, séparées de celles du ventre par un espace où il
n'y en a que de petites, comme sous la gorge ('), et parce qu'une
p a r t i e de leurs ôs d u crâne s'avancent sur leurs tempes et sur
leurs orbites, en sorte que tout le dessus de-la tête est muni
d'un bouclier osseux. ('):
Ils sont très nombreux, et notre pays en produit plusieurs espèces,
confondues par Linnaeus sous le nom de Lacerta agilis. La plus belle
est le grand Lézard vert ocellé(d) (Lac. ocetlata. Daud.), Lacép., I , XX;
Daud., III, xxxm, du midi de la France, d'Espagne et d'Italie; long de
plus d'un pied, d'un beau vert, avec des lignes de points noirs formant
des anneaux ou des yeux et une espèce de broderie ; et dont le jeune
est, selon M. Milne Edwards, le lézard gentil. Daud;, III, xxxi. — Le
vert piqueté (Lac. viridis, Daud., III, XXXIV); dont le vert à deux raies
(Lac. Ulineala. id., xxxvi, 1 ) est une variété selon le même observateur ;
— Le vert et brun des souches (Lac. sepium, id., ib. , 2), dont le gris des
sables (lac. arenicola, id., x x x vm, a) est une variété; « Le gris des
murailles (Lac. agilis, id., xxxvm, 1), se trouve tous dans nos environs.
Notre midi produit le véloce, Pall., auquel il faut rapporter le
bosquien, Daud., xxxvi, 2 ; et quelques espèces nouvelles, (t)
' (i) Je n'ajoute qu'en hésitant les Lac. Le Titiguerla de Daudin est un mélange
sericea., Laur. , 1 1 , 5 ; Jrgtts, 5 ; Terres- d'un améiva d'Amérique avec le lézard'
tris id. m 5. ' vert de Sardaigne, mât décrit par Cetli.
(à) Pl. xi, fig. i e.
(c). Pl. 12, fig. xb.
(S) Pl. la, fig. le.
(à).Pl. n , fig. t..
SAURIENS.
LES ALGYRES
(ALGYRA. Nob, )" '
Ont la langue, les dents, les pores aux cuisses des lézards, mais leurs
écailles du dos et de la queue sont carénées, celles du ventre lisses et
imbriquées, et ils manquent de collier. (1)
LES TACHYDROMES (2>
(TACHYDROMÜS. Daud.)
'Planche u , fig. 2 )
Ont des écailles carrées et carénées sur Le dos, sous le ventre et à la
queue,- le collier leur manque ainsi que les pores aux cuisses (a); mais de
chaque côté de leur anus est une petite vésicule ouverte d'un pore. Leur
langue est encore comme dans les lézards. Leur corps et leur queue sont
très allongés. (3)
Le Cceruleo-cep/iala, le Lemniscatale Quînquelineata,
sont des améiva. Le Sexlineata,
Catesb., Lxv, est en seps.
(1) Lacerta /4'lgfpà, Lin.
(2) Taxuç et ^pajAov, prompt-coureur.
(«5 Pl. II, f.g., 2S, 2C„