130 REPTILES.
bat raciens , quoique l'on ignore s'il est soumis à des
métamorphoses. C'est celui
DES CÈCILIES,
;(C,ECIMA (l). L.); ,
(l'I. %...>
Ainsi nommé parce que ses yeux, excessivement petits,
sont à-peu-près cachés sous la peau et manquent quelquefois.
Jja peau est lisse, visqueuse et sillonnée de plis ou de rides
annulaires; elle paraît nue, mais quand on la dissèque, on
trouve dans son épaisseur des écailles toutes formées, quoique
minces et disposées régulièrement sur plusieurs rangées
transversales entre les rides de la peau (a). La téte des cécilies
est déprimée ; leur anus, rond. et àrpeu-près au bout du
corps ; leurs côtes sont beaucoup trop courtes pour entourer
leur tronc; l'articulation des corps de leurs vertèbres se fait
par des facettes en cône creux, remplies d'un cartilage gélatineux,
comme dans les poissons et dans quelques-uns des
derniers batraciens, et leur crâne s'unit à la première vertèbre
par deux tubercules, aussi comme dans les batraciens,
dont les seuls àmphisbènes approchent un peu à cet égard
(ij CifiaV/a, liailiution (ie al nom (a) U'tsl eu (pie nous avons reconnu avec
Jaliu de l'orvet, que l'un appelle encore certitude dans la eècilie glntmeuse, dans
aveugle dans plusieurs pavs d'Europe, <|ooi-^ celle à ventre blanc, ele.
qu'il ait de fort beaux yeux.
OPHIDIENS.
parmi les ophidiens ; les os maxillaires couvrent l'orbite , qui
n'y est percé que comme un très petit trou, et ceux des tempes
couvrent la fosse temporale, de sorte que la tête ne présente
en dessus qu'un bouclier osseux continu; leur os hyoïde,
composé de trois paires d'arceaux, pourrait faire croire que
dans leur premier âge elles ont porté des branchies. Leurs
dents maxillaires et palatines sont rangées sur deux lignes concentriques,
comme dans les protées, mais souvent aiguës et
recourbées en arrière, comme celle des serpens proprement
dits; leurs narines s!ouvrent à l'arrière du palais, et leur mâchoire
inférieure n'a point de pédicule mobile, attendu que
l'os tympanique est enchâssé avec les autres os dans le bouclier
du crâne.
L'oreillette du coeur de ces animaux n'est pas divisée assez
profondément pour être regardée comme double, mais leur
deuxième poumon est aussi petit que dans les autres serpens ;
leur foie est divisé en un grand nombre de feuillets transverses.
On trouve des matières végétales, de l'humus et du sable dans
leurs intestins. Leur oreille n'a pour tout osselet qu'une petite
plaque sur la fenêtre ovale comme les salamandres.
Quelques-unes ont le museau obtus, la peau lâche, les plis très marqués,
deux petits creux près des narines. Tel est
La CÉCILIB AKNBLÉB (Coecilia annulata. Spix. xxyii. i),
Noirâtre, à quatre-vingts et quelques plis marqués de cercles blancs,
les dents coniques.
Elle vit au Brésil, se tenant à plusieurs pieds sous ter re, dans un sol
marécageux.
La CÉCILÏE TBNTÂCULÉB (C. tenlaculata. Lin.), Amen. Acaâ. 1. XVII. 1.
A cent trente et quelques pl i s , qui , de deux en deux, surtout vers la
queue, n'entourent pas tout le corps. Elle est noire, avec des marbrures
HiTTlia». * 8