20 REPTILES.
écaUle de tortue employée dans les arts. On la trouve dans les mers des
pays chauds.
Il y a aussi deux espèces à rapprocher du caret. Chel. virgata, nob. ;
Bruce, Abyss., pl. XLII, qui a les plaques moins relevées, celles du milieu
égales mais à angles latéraux plus aigus, et des vergetures noires
et rayonnées sur ses écailles ; et Chel. radiata, Schoepf, xvi, B, qui ne
diffère de la précédente que parce que la dernière de ses plaques mitoyennes
estplus large ; ce n'est peut-être qu'une variété.
LA CAOUANF. (Test. Caretla. Gm.), Schoepf. pl. xvi.
( Planche 6, fig. T.)
Est plus ou moins brune ou rousse, et a quinze écailles dont les mitoyennes
sont relevées en arêtes surtout vers leur extrémité ; la pointe
du bec supérieur crochue, et les pieds de devant plus longs et plus
étroits que dans les espèces voisines et conservant deux ongles plus
marqués. Elle vit dans plusieurs mers et même dans la Méditerranée, se
nourrit de coquillages, a la chair mauvaise et l'écaillé peu estimée,
mais fournit une huile bonne à brûler.
Merrema distingué récemment, sous le nom de SPHAKGIS, les chélo-'
nées, dont le test n'a point d'écaillés et est revêtu seulement d'une sorte
de cuir. (1)
Telle est une très grande espèce de la Méditerranée :
Le LUTll (Testudo eañacea. L. ), Lacép. I. m . Schoepf. xxvai.
(Planche 7, fig. 1.)
Sa carapace ovale et pointue en arrière, présente trois arêtes longitudinales;
saillantes au travers du cuir.
( i ) M. Fleming les llomme CORIUDO. (a) Aj. Dermochelïs atlantica, Lesueur.
M. Lesueur, SKRMOCHEUS.
CHÉIONIENS. tl
4° LES CHÉLYDES ou TORTUES A GUEULE
(CHELYS. Dumer.) (,)
(Planche 7, fig. 2.)
Ressemblent aux émydes par les pieds et par les ongles; leur enveloppe
est beaucoup trop petite pour recèvoir leur tête et leurs pieds, qui ont
beaucoup de volume ; leur nez se prolonge en une petite trompe ; mai«
le plus marqué de leurs caractères consiste en ce que leur gueule, fendue
en travers, n'est point armée d'un bec de corne comme celle des autres
chéloniens, et ressemble à celle de certains batraciens» nommément,
du Pipa*
La MATAMATA (Testudo fimbria. Gm.J, Bruguières. Journ. d'ïïist. rat.
I. xm. Schoepf. xxr.
(Planche 7, fig. a.)
A carapace hérissée d'éminences pyramidales ; le corps bordé tout
autour d'une frange déchiquetée. On la trouve à la Guiane.
(1) Merrem a préféré pour ce genre le nom barbare de MATAMATA.