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100 AHACHN1DES TRACHÉENNES.
L'élude des espèces de ce genre n'a pas élé sufïisammeiil approfondie
(l).
LES ARGAS
(ARGAS. Lalr. — RilYNCHOPliION. Herrn.)
(J>1. 27, iig. 2, 3 et 4.)
DiiFèrent des Ixodes par la situation inférieure de leur bouche et par
l e u r s palpes qui n'engaînent pas le suçoir, onl une forme conique et sont
composés de quatre articles, et non de trois, comme dans le genre précédent.
h'Argas bordé ( Ixodes reflexus , F a b . ) l.at., G e n . Crust, et insect . , I, vi,
3 ; Herrn., Mém. apt., IV, 10, i l ; d'un jaunâtre pâle, avec des lignes
couleur de sang foncé, ou obscures et anastomosées. — Sur les pigeons,
dont il suce le sang.
U n e a u t r e e s p è c e , VArgas de Perse [Mnlleh deMianch), décrite par
des voyageurs sous le nom de punaise venimeuse de Miana, a été, ainsi
que d'autres ixodes, l'objet d'une notice très curieuse, publiée par
, M Gotthef Fischer de Waldheim.
D ' a u t r e s laiTES (les hydrach«el les , Hydrachnelloe, La t ) ont encore
h u i t pieds, mais ciliés et propres à la natation (a).
Elles forment le genre hydrachka de Müller (2), ou celui à'Aihax de
Fabricius, et vivent uniquement dans l'eau. Leur corps est généralement
ovale ou presque globuleux et très mou. Celui de quelques mâles se
r é t r é c i t postérieurement, d'une manière cylindrique ou en forme de
queue ; leurs parties génitales sont placées à son extrémité; la femelle
les a sous le ventre. Le nombr e des yeux varie de deux à quat re, et va
même jusqu' à six , suivant Müller.
La bouche des espèces que j'ai pu étudier m'a offert les trois modifi-
(1) Jcarus (Bgiptiiis, Lin.; Herm.,
Mem., apt , iv, 9 ; L. , iv, i3 ;
^carut rhinocerotis, De G., Insect.,
v n , xxxvm, 5, 6;
Acaru.s americanus, Lin.;
nigiia y De G. , ih'ul., xxxvn, i3.
(«) I'l. 27, fig. 4, et 1,1. 28.
f^oyez le genre ixodes de Fabricius, et le
travail géDcral du docteur Leach sur les nsectes
aptères de I.innoeus (Trans. m.
Soc., tom. XI).
(9.) Hydvarachna, Herm.
FAMILLE DES HOLÉTRIS. '0 '
calions suivantes, el qui onl servi de base à trois coupes génériques,
,nais auxquelles il esl presque impossible de rapporter toutes les espèces
d'hydrachnes de Müller, ce natural ist e ne les ayant pas décri tes avec asse,
de détails.
LES EYLAIS
(EYLAIS. Latr.)
(Pl. 28, (!g. 4 )
Qui onl des antennes-pinces terminées par un crochet mobile (1).
LES HYDRACHNES,
(HYDRACHNA. Lalr.)
( Pl. a8, fig. I, 2 et 3.)
Dont la bouche est composée de lames Tormant un suçoir avancé, et
dont les palpes ont, sous leur extrémité, u n appendice mobile (2,.
LES LIMNOCHARES,
(LIMNOCHARES. Latr.)
Semblables aux Hydrachm,s par la bouche en suçoir, mais dont les
palpes sont simples (3).
D'autres MITES (les mickopiithires , Microvhihira, Latr.) enfin s'éloignent
de toutes les autres arachnides par le nombr e des p ieds , qui n'est
que de sis.
Elles sont toutes parasites.
( i ) Aiax Fab. ; Milli., ix, 4.
(a) gf.ogrfipl'icus, Fab. ; Mül l . , viii,
3-5.
y f . giohfîtur, Fab., Müll. ; ix. 1.
(:ì) ^rttrns nffiwlicus , Lin.;
Jcarus aquatiíiií ìiolocericeus , de G.,
Iiisecl., V I I , m, i5, 20;
Trtmltìiììrtm a<}ii<ii>' iìm , Ilerm., Mem.
ajil., 1, IT.