REPTILES.
un peu plus grands que notre lézard vert commun, se nourrissent d'insectes.
(1)
LES STELLIONS ordinaires^'
(STELLIO. Daud.)
(Pl. i3, fig. i.)
Ont les épines de la queue médiocres; la tète renflée en arrière parles
muscles des mâchoires ; le dos et les cuisses hérissés çà et là d'écaillés plus
grandes que les autres, et quelquefois épineuses; de petits groupes d'épines
entourent leur oreille ; leurs cuisses manquent de pores ; leur queue
£st longue et finit en poinle.
Nous n'en connaissons qu'une espèce.
(i) Daudin a rapporté au eordyle plusieurs
synonymes du stellion, comme il a
rapporté au stellion plusieurs synonymes du
geckotte.
Nous en avons quatre espèces : Le Cord.
gris (Cord. griseus), Nob., Séb. I, lxxxiv,4 ;
Le C. noir (C.niger), qui a les arêtes
des écaillés plus mousses, Seb., II, u n , 5.
Le C. à raie dorsale jaune (£?. dorsalis)
;
Le C. à petites écailles sur le dos ( C. niicrolepidotus).
Il y a aussi au Cap des cordjles dont les
écailles, même sur la queue, n'ont presque
pas d'épines {C. loevigatus, Nob. ).
H ! Le stellion des Latins était un lézard
tacheté, vivant dans les trous de murailles.
Il passait pour venimeux,ennemi de l'homme
et rusé. De là le nom du Stellionat ou Bol
dans les contrats. C'était probablement la
Tarentole ou le Gecko tuberculeux du midi
de l'FMrope, Geckotte de Lacép., ainsi que
l'ont conjecturé divers auteurs, et, en dernier
lieu, M. Schneider. Rien ne justiOe
l'application faite à l'espèce actuelle ; Bélon
en est, je crois, le premier coupable.
SAURIENS. 49
Le STELLION DU LEVANT [Lac. stellio. L.)j Seb. I. cvi. f. l. 2. et mieux
Tournef. Voyage au Lev. I. 120, et Geoffroy Desc. de l'Egyp. Rept. II. 3.
KoscordylosS.les Grecs modernes. Hardun des Arabes. («)
Long d'un pied ; olivâtre nuancé de noirâtre ; très commun dans tout
le Levant, surtout en Egypte. D'après Bélon, ce sont ses excrémens que
l'on recueille pour les pharmacies, sous les noms de cordylea, crocodilea,
ou slercus lacerti, et que l'on recommandait autrefois comme cosmétique
; mais il paraît que les anciens attribuaient plutôt ce nom et cette
vertu à ceux du monitor. Les Mahométans tuent notre stellion, parce
que, disent-ils, il se moque d'eux, en baissant la tète comme quand ils
font la prière.
LES QUEUES-RUDES
(DORYPHORUS. Cuv.)
Manquent de pores comme les stellions, mais n'ont pas le tronc hérissé
de petits groupes d'épines, (l)
( i ) Stellio èrevicaudatus, Seb., I I , i.xu, 6; Daud., IV, pl. 47. St. azureus, Daud
idi,46.