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lisses sont apparue s, u ne a n n é e , sur une branche d’un pêcher
à fruits duve teux. Mais l ’observation de M. R.-A. Salisbury (1) est
plus complète et plus surprenante encor e, en ce q u ’il a vu des
fruits mi-partie b ru gnon et mi-partie pêche duveteuse.
2“ Dans chacune de ces deu x espèces il y a, comme j e l’ai déjà
dit, des fruits à noyau libr e et des fruits dont le noyau adhère
à la chair. De là , subdivision de chacun des deux groupes en
deux types : le s pèches à chair adhérente au noyau et les pêches
à chair non adhérente.
3“ Chacune de ce s quatre races se divise à son tour en sections,
suivant que les fleurs sont relativement g randes, moyennes
ou petites.
4 “ Enfin, le s g lan d e s du pétiole inlervenant comme caractère,
chacune de ces sections se subdivisera en trois groupes secondaires.
Il est tout à fait indifférent qu’on mette ce caractère en
dernière lig n e ou q u ’on le mette au second ra n g pour l’importance.
Parmi les caractères sur le sq u els se fonde cette classification,
il en est un qui peut sembler v a g u e et propre à induire en
er reur, c ’est celui qu’on a tiré de la g randeur relative des
fleurs (2). Aussi n ’a-t-il pas été admis par tous les pomolog
is te s , du moins tel que nous l ’avons présenté ci-dessus; mais
(1) A Short Accounts of Nectarines and Peaches naturally produced on the samo
branches, by R.-A. Salisbury, Hort. Trans., I, p. 103, tab. 3,1820.
(2) Suivant M. Alexis Lepóre {Journal de la Société impériale d’horticulture. Vili,
p. 198), la distinction de la grandeur relative des fleurs de pêchers aurait une application
directe daos la culture. Cet habile praticien assure que toutes les variétés à
grandes fleurs, telles par exemple que les mignonnes, sont celles dont les fruits
mûrissent en premier lieu; que la plupart de celles dont les fleurs sont moyennes,
comme les chevreuses, mûrissent leurs fruils seulement dans la deuxième saison; •
enfin que les pêchers à petites fleurs, par exemple les Madeleines, sont généralement
des variétés tardives, mûrissant mal sous le climat de Paris,,ou n’y donnant que
rarement de bons résultats, parce que leur bois n’a pas le temps de s’aoûter convenablement
avant l’hiver.
la difficulté est plus apparente que r é e lle , et on la surmonte
aisément avec un peu d’habitude. M. Carrière a d’ailleurs fait
voir que la forme varie quelque peu dans les trois ca tég o r ies de
fleur s, bien q u ’on ne puisse pas trop compter sur ce dernier
caractère.
Il est évident q u e , dans la pratique, on n ’a pas besoin do
toutes les variétés de pêchers indiquées dans les ca talogue s des
pépiniéristes; on n ’en cultive même ordinairement q u ’un très-
petit nombre, choisies parmi les me illeur es, ou qui s’a ccommodent
le mieux des conditions locales de sol et de climat. Pour
aider l’amateur à faire son ch o ix , j e vais indiquer sommairement
celles de ces variétés auxquelles il pourra donner la préférence;
ce sont, parmi les pêches proprement dites, c ’est-à-dire
à noyau non adhé rent, les pêches : Reine des vergers, Galande,
Galande pointue, Admirable ja u n e , Téton de Vénus, Grosse M ignonne
ordinaire, Grosse Mignonne hâtive. Belle de Doué, Madeleine blanche,
Madeleine rouge, Pêche Sieulle, Bourdine, Pucelle de Malines, T a r dive
des Mignots, Pêche beurre, Pêcher à feuille de saule, Niveite,
R o y a l Georges, Chevreuse hâtive. Belle Coiiquête, Pourprée hâtive,
Sangtnne admh'able. Sanguine grosse admirable. Belle loulousaine.
Pêche de S y r ie ou MicJial.
Dans ce même g rou p e on peut encore recommander, q uo ique
moins g ro sse s et moins belles que les p r é c éd en te s, les
pêches : Souvenir de Jean B e g , Barrington, Madeleine Dekenhoven,
Georges I V , Rendatler, Hâtive de Hollande, Pourprée tardive, P e tite
Madeleine, Pêche de M a lte , Avant-pêche rouge, Avant-pêche
blanche.
Parmi le s pêches à noyau adhé rent, auxquelles on donne les
noms de P a v ie s , Pe r sèq ue s, Pêches m â le s, Pêches à chair
ferme, e tc ., sont : la Pêche abricotée, la Pêche de Bonneuil, P om ponne
rouge, Pomponne blanche, Albergo o\x Pcrsègue JA n g o umo is,
la Pêche jaune, etc. On peut y ajouter, quoique d ’ordre inférieur,
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