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PÉCHER ROYAL-GEORGE.
dante, sucrée, faiblement acidulée, d’un parfum très-agréable. Noyau
petit, ovale, atténué et arrondi à la base, brusquement terminé au
sommet en un très-court mucron, très-renflé sur les deux faces un
peu au-dessus du milieu, offrant en général des rugosités peu saillantes,
et, pour ainsi dire, perforées ; sulure ventrale convexe, à sillon
assez large, mais peu profond. Suture dorsale large, peu saillante,
sillonnée.
Cette variété, dont les fruits commencent à mûrir vers le 12 août,
n’est pas aussi répandue qu’elle devrait l’être. En effet, si leur grosseur
n’égale pas celle d’autres pêchers de la même saison, ce léger
défaut est largement compensé par une finesse de goût tout à fait
supérieure, qui rappelle celle des meilleures pêches de vigne; mais
il importe de les cueillir à temps; car, si on les laisse trop longtemps
sur l’arbre, elles perdent de leur parfum et deviennent trop
sucrées ou pâteuses.
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