PÊCHER NAIN DAGUIN.
trè s-co u rt, ovale, fortement renflé sur les faces, atténué bien qu’a rrondi
au x deux b o u ts, à peine mucronulé au somment, à surface
profondément sillonnée et pour ainsi dire perforée; suture ventrale
assez saillante ou convexe, parcourue p a r un large sillon ; suture
dorsale arrondie, sillonnée de chaque côté.
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Le Pêcher nain Daguin mûrit ses fruits à Paris vers la fin de septembre
ou quelquefois dans la première quinzaine d’octobre ; ils sont, à notre avis,
de qualité tr ès-médioc re ; mais peut-être en est-il autrement dans le sud-
ouest, où cette variété est généralement cultivée. On ne paraît pas du reste parfaitement
d ’accord sur ses qualités; mais ce s divergences d’opinions tiennent
peut-être à ce que l ’on confond plusieurs variétés sous c e môme nom de
P . nain Daguin. Celle que nous cu ltivons, e t dont nous venons de donner
les caractères, a été envoyée de Toulouse au Muséum par M. Laujoulet. Elle
forme un petit buisson de la forme d’un g ro se illier ; son bois est gros et ses
bourgeons, très-courts, sont tellement chargés de feuilles que les fruits sont
peu près complètement c a c h é s , circonstance qui peut-être explique le
manque de saveur des fruits. Il conviendra donc de cultiver cette variété dans
des parties fortement inso lé e s, en ayant le soin d ’effeuiller en temps opportu
n , afin que le s fruits puissent être exposés à l ’action du soleil.
Bien que la plupart d es pépiniéristes inscrivent sur leur catalogue le Pêcher
nain D a gu in, il en est peu qui le possèdent ; la plupart vendent comme tel
\q P êcher nain d ’Orléans, qui en e st cependant très-différent. En effet, indépendamment
de la régularité et de la grosseur de ses fruits, ce dernier porte
des grandes fleu r s, d ’un rose p â le , tandis qu’elles sont fort petites et d’un
rose très-foncé chez le P . nain Daguin.
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