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PÊCHER MADELEINE A FEUII.LES DE SAULE.
dulée, bien parfumée; noyau ovoïde, ventru, tronqué à la base,
pointu au sommet, très-rugueux , à sillons naissant réguliè r e ment
de la base, puis se creusant ir régulièrement; suture ventrale
un peu saillante, assez profondément sillonnée ; suture Aov-
sale très-déprimée dans la partie supérieure, proéminente à la
base; accompagnée d’un sillon peu profond.
Celte exc ellente variété mûrit ses fruits dans la deuxième
quinzaine du mois d’août, il ne faudra pas la confondre avec le
Pêcher à feuilles de Sa u le , dont les fruits, profondément sillonnés,
mûrissent en septembre; mais chez lequel les feuilles sont aussi
dépourvues de g’iandes.
« Pêcher Madeleine à feuilles de Saule. — Arbre vigoureux, à rameaux
allongé s, à écorce violacée , assez foncée sur les parties fortement insolée s.
Feuilles dépourvues de glandes, très-étroites, longuement acuminées, pointu
es, atteignant ju squ ’à 2o centimètres et plus de longueur, sur 3 (1) de largeur,
tr ès-sou v en t lég è rem en t contournées. Fleurs très-grandes et bien
ouvertes, d’un tr ès-beau ro se , à pétales étalé s, largement obovales. Fruit
gros, subsphérique, parfois un peu plus large que haut, à peine sillonné,
portant au sommet une dépression très-marquée; cavilé pédonculaire large
et profonde, év a sé e, étendue dans le sen s du sillon ; peau d’un beau rouge
foncé sur le s parties exp o sée s au so le il, finement maculée ou pointillée de
rose sur le s parties moins éc la ir ées; chair non adhérente, blanc verdâtre,
vein ée de rouge autour du noyau, fondante, contenant en abondance une eau
sucrée, agréablement relevée , d’une saveur légèrement aigrelette qui rappelle
celle de la Madeleine rouge ; noyau régulier, ovale, renflé au milieu, à
surface assez profondément rustiquée. — Ce. Pêcher, qu’il ne faut pas confondre
avec le Pêcher à feuilles de saule, que nous avons décrit déjà, e st une
très-b elle et très-bonne variété dont le s fruits mûrissent dans la deuxième
quinzaine d’août. Elle e st n ée chez M. Arnould jeun e, à Nancy, sur un rameau
d’une àladeleine ordinaire à larges feuilles, et c’e st ce qu’on nomme dans la
pratique un accident. » Carrière, Rev. hort. 1870-71, p. 291. Icon.
(I) Le texte p o rte p ar erre u r : la rg e de 23 cen tim ètre s.
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