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PÉCHER TURENNE AMÉLIORÉ.
au v o isin a g e du noyau; eau très-abondante, suc rée, parfumée;
noyau g ro s, ventru, ovoïde, tronqué à ia base, mucroné au som-
met, ir régulièrement et profondément ru g u eu x ; suture v entrale
saillante , marquée d’un sillon assez profond; suUre dorsale
déprimée ver s le haut, proéminente à la base, accompagnée
de sillons assez la rg e s.
Cette excellente variété mûrit ses fruits vers la mi-août.
« Tiirenne. — Cultivé en plein vent dans les v igne s du Lyonnais; les
semis ont produit plusieurs sous-variétés. M. Gaillard, pépiniériste à Brignais
(Rhône), a fi.xé l ’une d 'elles, sous le nom de Pêche Turenne améliorée : c'est
celle-ci que j e vais décrire. — Fruit moyen, aplati aux deux extrémités, par
con séq u en t plus large que haut; sillon peu profond et é v a sé ; mamelon nul
et remplacé par une dépression assez prononcée; peau fine, colorée, d ’un
pourpre foncé du côté du soleil; chair flne, blanche, à peine rosé e autour du
noyau ; eau peu abondante, mais bien sucrée et très-parfumée, saveur très-
franche. Excellente variété pour plein v en t. M. Gaillard assure que la
Turenne améliorée e st maintenant constante dans sa reproduction ; elle mûrit
au commencement de septembre. — Noisette, dans son Jardin fru itie r
(2' édit. 1859), décrit le Pêcher Turenne, mais il se trompe en disant que
cette variété e st à glandes nulles. — M. Robert Hogg, dans Y Almanach du
ja rd in ie r pour 1S6S, mentionne de son côté le Pêcher Turenne amélioré, et
commet la même erreur que Noisette : il finit en déclarant que cette variété
e st mauvaise, a Mortillet, Les Meilleurs F ru its; Pêcher, p. 1 4 7 [1865].
(i Pêcher Turenne amélioré. — Arbre d’une bonne vigueur, rappelant un
peu par son aspect un Pêche r de semis. Hameaux effilés, plutôt grêles que
g r o s, à écorce v e r te , parfois un peu violacée . Feuilles glanduleuses,
moyennes, éia lée s, irès-courtement den lé es, à glandes réniformes, petites.
Fleurs p e lile s , campanulées, rose vif, à pétales oblongs, tr ès-concaves, à
étamines à peine saillantes. Fruit gros, parfois très-gros, ordinairement inéquilatéral,
largement sillon né ; cavité pédonculaire ouverte, peu profonde;
peau ve lu e , très-douce au toucher, prenant sur les parties fortement insolées
p éch e r tu r e n n e AMÉl.IORÉ.
une couleur rouge pourpre qui s ’atténue succe ssivemen t et p asse du rouge
v if carminé au rose clair. Chair non adhérente, très-fondante, blanc-jaunâtre,
très-légèrement violacée autour du n o y au, eau extrêmement abondante,
sucrée, agréablement r e lev ée ; noyau régulièrement elliptiq u e, atténué,
arrondi aux deux bouts, roux foncé, à surface profondément rustiquée. Cette
variété, dont les fruits sont de qualité tout à fait supérieure, a été obtenue
par M. F. Gaillard, pépiniériste à Brignais, d'un noyau de la P èche Turenne,
variété très-cultivée dans le Lyonnais. » Carrière. Reo. hort. 1869, p . 51. Icon.