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PÊCHER GALANDE.
su c ré e , agréablement relev ée, d’une saveur vineuse lorsque le fruit
est bien mîir. Noxjau assez régulièrement o vale, rouge foncé au moment
où on le retire de la chair, arrondi vers la b a se , terminé au
sommet par un mucron court et élargi ; à surface profondément rusti-
(|uéc-sinuée; suture ventrale peu saillante, largement sillonnée; suture
dorsale large et très-aplalie, étroite et amincie, aiguë lorsque les
noyaux sont p etits, accompagnée de chaque coté d ’un large sillon.
J. Merlet, La Quintinye et quelques auteurs de la même époque paraissent
avoir confondu, sous le nom de Bellegarde, une variété différente
de celleà laquelle on donne aujourd’hui ce nom. Duhamel fait observer
avec raisonque laPêche Galande est très-anciennement connue,
e t,d ’aprèsTriquel { In stru c tio n p o u r les Arbres fru itie r s , l6o8), eileaurait
été dédiéeà M. Galaiid, grand amateur d’arbres. C’est une denos meilleures
Pêches, mais l’arbi-e qui la produit est très-fréquemment attaqué
par le blanc {Oidium Persicæ) et par la cloque; il faut donc veillera ce
que ni l'une ni l’autre de ces maladies n’exerce ses ravages. Ses fruils,
qui sont aussi beaux que bons, mûrissent du 2 0 août au lU septembre.
« La Bellegarde ou Galande est une Pòche fort grosso, assez r o n d e , d’un
rouge très-foncé tirant sur le pourpre. Sa chair est fine et sucrée ; elle fleurit
à petites fleurs et se mange à la fin d ’août et au commencement de septembre;
elle n’est pas encore fort commune. » Catalogue des Chartreux
u Galande ou Bellegarde. Belle Pèche, grosse, ro n d e ; e lle prend un rouge
très-foncé ; sa chair est fine e f très-sucrée. C’est une des meilleures pèches.
Elle fleu r ilà petites fleurs. Mûrit au commencement de septembre, au midi. »
Nollin, Essai sur la culture moderne [1735].
« Bellegarde ou Galande. Ce Pécher est un bel arbre, surtout lorsqu’il est
planté dans la bonne terre. Ses bourgeons sont gros, rouges du côté du soleil.
Ses feuilles sont grandes, lisses, d’un vert foncé. S es fleurs sont tr ès-petites,
paies. Son fruit gros, ron d , ressemble beaucoup ix celui de V Admirable; la
gouttière qui le divise suivant sa longueur est très-peu marquée. Sa peau est
presque partout teinte d ’un rouge pourpre qui lire sur le noir du côté du soleil ;
PÊCHER GALANDE.
elle est dure, très-adhérente à lu chair, couverte d ’iiii duvet très-fin. Sa chair
est de couleur rose auprès du noyau, ferme et comme cassante, cependant fine
et pleine d ’eau. Son eau est sucrée et de très-bon goût. Le noyau est de médiocre
grosseur, aplati et terminé par une pointe assez longue. Cette Pôchc
mûrit à la lin d ’août, après la Mignonne et la Madeleine rouge. Lu Bellegarde
de Merlet est une Persigue très-différente de notre Bellegarde. » Diiba-
mel, Traité des Arbres fru itie rs , \o \ . 1!, p. 31 [1708].
Il La Galande ou Bellegarde est une fort grosse P èche , ro n d o , d ’un rouge
foncé tirant sur le pourpre ; elle a le défaut de trop se colorer et d’ôlre presque
noir e; c ’est pourquoi on préfère de la p la c e r a l’exposiiion du levant
plutôt qu ’au midi, c l il faut la découvrir de feuilles moins qu ’une autre. Celte
Pèche est excellente ; elle mûrit aussi à la fin d’août et au commencemeni de
septembre ; les tleurs sont petites. Scs feuilles sont d ’un vert plus sombre que
c e lle s des autres pêchers et sont sujettes à la cloque. La Galande fait un bel
arbre , vigoureux et de la plus grande étendue ; il vient fort bien à l’exposition
du levant, et réussit au midi, à défaut de meilleure place. » La Brelon-
nerie, Ecole du Jardin fru itie r, vol. II, p. 38()[l78-4].
« Grosse noire de Montreuil, Galande, Bellegarde. Arbre vigoureux,
l>rüductif. Bourgeons gros. Feu ille s grandes, lisses, d’un vert foncé, à glandes
globuleuses. Fleur petite, d’un rose vif. Fruit plus gros que la Grosse Mignonne,
plus large que h a u t , à sillon peu profond. Peau très-adhérente à la
chair, d’une teinte rougeâtre presque partout et d ’un beau rouge foncé du côté
du soleil. Points et stries pourpres sur la petite portion qui est d’un jaune lé g è rement
verdâlro ; elle est couverte d ’un duvet très-fin. Chair d’un beau blanc,
un peu ferme, cependant fine, fondante et de bon g oû t; e lle est de couleur
carmin foncé autour du noyau, qui est peu rustiqué , de moyenne grosseur
et de forme longu e , aplati ; elle mûrit pendant la seconde quinzaine d ’août,
après la Grosse Mignonne ordinaire. L’arbre est assez sujet au xneunier et à
la cloque ; il est avantageux pour greffer sur de vieux arbres qu’on restaure;
les greffons qu’on pose alors fournissent de très-beaux fruits. » L ep è r e , Taille .
du Pêcher [18-46].
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