tir
II"...
I ç '
I! •} ,
K
E'r u it presque sessile, discoïde, marqué d’un sillon très-pro-
Ibncl, déprimé ou creusé an sommet, accompagné à la base du
calyce persistant et accru; cavité pédonculawe évasée, occupée
par le calyce; peau duveteuse, jau ne citron sur toute sa surface,
ou lavée et mouchetée de roiig'e, épaisse, mais plus ou
moins amincie, crevassée, brune, sphacélée au sommet du fruit
où se distille so u v en td e la g’omme; c/vaù-plus ou moins adhérente,
b lanchâtre, fondante, très-ju teu se, retenant quelques
petits filaments; noyau petit, déprimé, portant une cicatrice
arrondie à son point d’insertion, marqué de sillons ou de trous
sur toute sa surface, muni d’une crête plus ou moins saillante
à sa partie correspondant au sommet du fruit où il est quelquefois
détruit et ouvert; eau très-abondante, suc rée,-d’une saveur
qui rappelle celle de nos Pêches de v ig n e .
Fruit mûrissant à la fin de juillet ou au commencement
d’août.
Le Muséum est redevable de celte sin g u liè r e espèce à
M. l’abbé A. David et au K. P. Heude, missionnaires apostoliques
en Chine.
Un h eureux hasard a voulu que, parmi les pieds vivants
expédiés par ce dernier, il s’en trouvât un individu de la môme
espèce, mais à fruits comparables à ceux de nos pèches admirable
ja u n e , etc ., par la couleur de leur chair. La Pêche à fruit plat
se divise donc en plusieurs races absolument comme les autres
types. Dans l’état actuel de nos connaissances, nous possédons
au moins cinq espèces de vérilables Pêchers, caractérisées par
leurs feuilles a llong é es, leurs fleurs et leurs fruits; ce sont, à
mon avis : les Persica vulgaris, lævis, platycarpa, S im o n i et
Davidiana.
Le Pôcher à fruit plat se d istin gu e de tous les autres, n on -
seuloinent par la forme extraordinaire de son fruit, mais encore
par le développement et la persistance de son calyce coriace,
soudé au noyau et qui occupe tout le fond de la cavité pédoncii-
laire. Il est donc impossible de voir un calyce dans la tache
brune plus ou moins écailleuse qui occupe la partie supérieure
de la pèche plate, puisque seule peu t-ê tr e parmi toutes les
Amygdalées, elle conserve à sa base un calyce discoïde accrescent.
Le prétendu p a ssa g e des Amygdalées au x Pomacées est
donc une pure illusion : un fruit muni de deux calyces, l ’un
infère et l ’autre supère, constituerait dans le r è g n e vég é ta l
une anomalie impossible à concevoir.
Le Pêcher à fruit plat a été décrit pour la première fois en
1820 dans les Transactions de la Société liorticulturale de
Londres. Je reproduis textuellement cet article :
(( John Braddick, Esq., sent from his garden at Thames
Ditton, specimens o f the F la t Peach o f China. This fruit is ol
truly sin gu la r form, and perhaps w ill be best described as
h a v in g the appearance o f a Peach flattened by pressure at the
head and stalk, its u pr igh t diameter taken througdi the centre
from eve to stalk, being’ eleven sixteenths o f an in ch , con sistin g
w h o lly of the stone , except the skin ; that of its sides is one inch
and o n e -e ig h th , its transverse diameter being’ two inches and
a half. The head o f the fruit is cracked in such a manner as to
look like a broad and rather h o llow eye o f an ir regu la r iive-
an g lcd , shape surrounded by the appearance o f remains o f the
leaves o f a ca ly x ; the who le surface o f tliis ey e is rou gh ly
marked w ith small irreg’ular warted line s, like the crown o f a
Medlar. The colour o f the skin o f the fruit is pale y e llow , mottled
or ratlier speckled w ith red on the part exposed to the sun ,
and covered with a fine down . Tlie flesh is pale y e llow , having’
■ f - Iii-’ l i l i .