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abondant, mais très-court, d’un roug-e foncé sur les parties
exposées au soleil, d’un jaune verdâtre à l ’ombre; chair non
adhérente, blanche, ou çà et là lég èrem ent teintée de rose,
très-fondante; eau abondante, mais peu parfumée ét souvent
a string ente; noyau ovo’ide, un peu tronqué à sa base, Irès-aeu-
miiié et pointu au sommet, à surface marquée de sillons peu
profonds, mais parsemée de trous arrondis, m iu re dorsale la rg e ,
accompag’née de deux sillons, suture venlrale conve.xe, étroite.
Le Pécher h d ti f de Chine, ainsi que l’indique son nom, mûrit
ses fruits ver s la fin de ju ille t. La forme de son noyau forlement
a cuminé, a insi que la saveur astringente de sa chair, rappellent
complètement les caractères du Pêcher Montigny décrit antérieurement.
« Arbre v ig ou r eux , à rameaux a llon g é s, re lativement iaibles.
Feuille s finement dentées, à g landes réniformes. Fleurs g randes,
à pétales ovales, roses. Fruit pédonculé, plus haut que largo.
Peau duveteuse, d’un rou g e brique ou plutôt écarlate, qui rap-
])elle la couleur de la Pêche Montigny. Chair non adhérente,
blanc jaunâtr e dans toutes ses parties, très-fondante ; eau abondante
très-sucrée, mais peu relevée, laissant dans la bouche une
saveur àore très-prononoée. Noyau très-dur, lég è r em ent arqué,
un peu atténué à la base, acuminé au sommet en une lon gu e
pointe tr è s -a ig u ë , à surface profondément sillonnée , mais à
sillons rares. Cette variété mûrit en ju ille t, elle n ’est pas
reoommandable par ses qualités, seulement e lle pourrait devenir
le type d’une série dont quelques variétés présenteraient des
a v an ta g es. .An point de vue scientifique, elle présente une particularité
qui n’est pas sans intérêt, en montrant combien, dans
certains cas, les caractères peuvent varier. En effet, elle est
issue d'un type très-d istin ct, par la forme de ses fruits et de leur
noyau, du Pêcher à fruits plats, dont le n oyau est figuré à plat
et de profil. Ces variations si considérables démontrent combien
d oivent être réservés ceux qui admettent l’ex istenc e de caraclè
res absolus. » Carr., Rev. h ort., 1868, p . 431. Icon.
J’examinerai à l’article du Pêcher à fru its p la ts les raisons
qui me font rejeter l’opinion admise par M. Carrière au sujet de
l’o r ig in e du Pécher h â tif de Chine cpâ, à mon avis, n'a aucune
ressemblance avec le Persica platycarpa.
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