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presque droite, peu saillante, comprimée dans toute sa longueur, accompagnée
sur les côtés d’un sillon étroit assez profond ; suture ventrale
très-convexe, à peine sillonnée.
Celte variété, qui par l’extrême et singulière dentelure de ses feuilles
ne peut être confondue avec aucune autre, mûrit ses fruils, à Paris,
dans la dernière quinzaine d’août; ceux-ci sont assez bons dans les
années chaudes, mais restent au contraire sans saveur dans les années
froides et humides ; ils deviennent très-vite pâteux lorsqu’on les laisse
mûrir complètement sur l'arbre, aussi convient-il de les cueillir un
peu avant la maturité et de la leur laisser atteindre au fruitier.
Le Pécher unique doit être planté à bonne exposition et dans un
lerrain sec; il a l’inconvénient d’être fréquemment attaqué par le
blanc des Pêchers [Oidium Persî'coe) ; il faut donc soufrer aussitôt qu’on
aperçoit les premières traces de cette maladie.
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« Cet arbre pousse lentement et parait assez sujet au miellat; les feuilles
sont bordées de dents profondes et très-prononcées. Fruit inégalement divisé
par une profonde rainure ; sa saveur est bonne. Mûrit en août. Fleurs
petites. — D’après M, Flay, cette variété a été trouvée sauvage dans les bois
de New-Jersey. » New American orchardist [1833].
(I Feu ille s profondément ef doublement dentées, fruit hûtif, singulier. Originaire
des bois de New-Jefsey. » The orchard and f n i t garden [1839],
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