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rÉCIIEU DE MALTE.
châtre, quelquefois très-faiblement rosée près du noyau, très-fondante;
eau très-abondante, un peu musquée, sucrée, agréablement
parfumée. Noymi largement et régulièrement ovale, gris, tronqué à
la base, arrondi au sommet, qui est à peine mucronulé, convexe sur
les deux faces, profondément rustiqué, paraissant perforé et plus ou
moins hérissé de petites saillies qui en rendent ta surface rude au toucher;
sutures assez développées, la ventrale irrégulièrement sillonnée
, la dorsale comprimée , subaiguë vers le sommet.
Le Pêcher de Malle, sous le climat de Paris, mûrit ses fruits du ! 5
août au 10 septembre; ils sont de première qualité, et l’on a lieu de
s’étonner que cette variété ne soit pas plus cultivée qu’.elle ne l’est.
Celte sorte d’abandon s’explique cependant par les dimensions relativement
faibles qu’atteignent les fruits, et parce qu’étant peu colorés
ils ne sont pas de vente. Néanmoins leur qualité est tellement
supérieure à celle de beaucoup d'autres variétés qu’elle rachète
largement les petits défauts qui la font négliger aujourd’hui ; aussi
dans notre opinion doit-elle trouver place dans toutes les collections.
Malgré toutes les recherches que j’ai faites pour découvrir au centre
des rameaux la moelle brune indiquée par beaucoup d’auteurs comme
un caractère propre à cette variété, je n’ai pu y parvenir ; d’où je
conclus, si le fait existe, qu’il est très-exceptionnel et qu’il dépend
probablement d’une altération passagère qui se remarque fréquemment
à la suite des hivers rigoureux.
<i La Pesche Malthe ressemble beaucoup aux Madeleines par ses fleurs, son
fruit e t ses feuilles; elle est tr ès-e slimé e en Normandie; elle prend assez de
rouge ; sa maturité est à la fin d ’août. » Catalogue des Chartreux [ 1732].
0 Ce Pêcher peut encore être regardé comme une variété de la Madeleine
rouge. Il est assez vigoureux et fécond. Ses bourgeons ont un peu de rouge
du coté du soleil et leur moe lle est un peu brune. Ses feuilles sont dentelées
plus profondément que ce lle s de la Madeleine blanche et moins que ce lle s de ,
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PÉCHER DE MALTE,
la Madeleine rouge. Ses fleurs sont (ilus grandes, de couleur rose pâle. Son
fruit est assez r o n d , un peu aplati de la tête à la (jueue, quelquefois plus
gros que celui de la Madeleine blanche, souvent moindre et plus court. Sa
goutlière s’étend également sur les deux cô té s; elle n’est profonde qu ’à la
tote, où il n’y a point de mamelon ; sa queue est p lacée dans une cavité étroite.
Ses proportions les plus ordinaires sont de 22 lignes de hauteur sur 2 pouces
de diamètre. Sa peau prend du rouge du côté du soleil où e lle sc marbre ordinairement
de rouge plus foncé, et l ’autre cô té reste vert ; elle s ’enlève facilement.
Sa chair est blanche et fine. Son eau est un peu musquée et très-
agréable. Son noyau est très-renllé du côté d e là p o in te , long de I p ouc e,
large do H lignes, épais de 9. Le temps de sa maturité est un peu après ia
Madeleine rouge. » Duhamel, T raité des Arbres fru itie rs [ÌKMZ].
« Variété de \a Madeleine blanche, lin e , musquée , e x c e llen le , rouge et
blanche. Mi-septembre. » Bon Jardinier [1783].
<i La Pêche Malte, estimée dans le climat froid de la Normandie comme
é la n t c e lle qui y réussit le mieux, est une variété de Madeleine, à qui elle ressemble
beaucoup par son fruit, ses fleurs et ses feu ille s, et prend assez de
rouge; la moe lle de son bois est brune comme ce lle de la Madeleine blanche;
ses feuilles sont dentelées plus profondément. Elle devrait convenir également
dans nos terres des environs de Paris; cependant elle n’y est pas fort commune
et n’a p a s , jusqu’i c i , atteint une grande réputation, quoique quelques
personnes la trouvent un peu musquée, et son eau très-agréable. Sa maturité,
qui arrive vers la fm d’août, suit c e lle de la Madeleine rouge tardive. Le plant
venu de son noyau réussit en plein vent sans être greffé et sans dégénérer. »
Descombes, École du J ardin frxiitier [1784].
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