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PÉCHER POURPRÉE TARDIVE,
mômes tin peu de chair; suture ventrale peu saillante; suture dorsale
très-large, peu prononcée, parcourue de chaque côté d’un sillon
très-ouvert.
Le pécher Pourprée tardive, dont les fruits mûrissent vers le 20 septembre,
est très-facile à reconnaître au vert sombre de ses feuilles et
surtout aux nombreuses bullosilés qu’elles présentent; caractère qui
n’a pas échappé aux auteurs anciens, et en particulier aux Chartreux,
qui disent que cette variété est très-reconnaissable à ses
feuilles « mal unies ». Ses fruits, sans être de première qualité, sont
néanmoins très-bons pour la saison où ils mûrissent.
« Pourprée. Est grosse, ronde, d ’un rouge-brun velouté, charge beaucoup;
est des plus excellentes, mais mûrit un peu tard. » René Dahuron,
Traité de la Taille des arbres, p. 120 [Î699J.
<[ Pourprée tardive. Est g r o s s e , ron d e , prend un beau rouge ; le goût
est relevé, l ’eau douce, le noyau assez petit, le bois g ro s, la feuille très-
grande, mal unie, sa fleur petite. Elle se mange à la fm de septembre ou au
commencement d’octobre. » Catal. Chartreux [1732].
« Pourprée tardive. Est ronde, assez grosse, prenant beaucoup de rouge ;
la chair d’un goût relevé, l’eau fort agréable. Petite fleur ; maturité au commencement
d ’octobre, au midi. » Nollin, Essai sur VAgriculture moderne,
p. 180 [1733].
« Ce pôcher est un arbre vigoureux. Ses bourgeons sont gros ; les feuilles
sont grandes, dentelées, très-légèrement froncées sur l’a r ê te , plissées et
contournées en différents sens. Les fleurs sont très-petites. Le fruit est rond,
gros, ayant 2 pouces 4 lignes de long et 2 pouces 7 lignes de diamètre, quelquefois
un peu aplati du côté de la tête ; la queue est placée dans un enfoncement
assez large ; la gouttière est peu marquée, et le mamelon est à peine
visible ; la peau est couverte d ’un duvet fin, teinte d’un rouge vif foncé du
c ô lé du soleil ; le côté de l’ombre est de couleur paille ; la chair est succulente,
très-rouge auprès du noyau ; l’eau est douce et de goût r e le v é ; le
noyau est petit, brun, relevé de grosses bosses, terminé par une petite pointe'
PÉCHER POURPRÉE TARDIVE,
assez longue et fine. Merlet a confondu cette espèc e avec la Mignonne.
Les lleurs de \d. Pourprée tardiv e, qui sont petites, et le temps de la m a turité
de ses fruits, qui n’est qu’au commencement d’octobre, suffisent pour
la distinguer, n Duhamel, Traité des Arbres fru itie rs, vol. 2 , p. 17 [1768].
« Pourj)rée tardive. Grosse, bien arrondie, jaune et rouge pourpre; eau
relevée. Commencement d ’octobre. » S on Jardi?iier [ilSZ ].
(sh'<i Pourprée tardive a d e s feuilles fort larges, en scie, des branches fortes,,
des fleurs petites et renversées, des fruits gros, ronds et d’un beau pourpre, à
chair blanche, fondante, se détachant du noyau, où elle est rouge ; son ju s est
exquis et sucré. Cette pêche mûrit tard en septembre. » Miller, Dict. des-
Jardiniers, tome 5 [1783].
c< Cette espèce forme un arbre assez vigoureux, qui a des lleurs très-petites
et pou colorées ; mais ce qui la distingue de tous les pêchers connus ce sont
ses feuilles grandes, d'un vert foncé, gonflées et crépues d ’une manière
toute particulière. Ses fruits sont arrondis, d e là grosseur, au moins, de la
Madeleine rouge, restant de couleur jaune pàle dans l’ombre, mais devenant
d’un beau rouge foncé du côté du soleil ; leur chair est succulente, remplie
de beaucoup d’eau bien savoureuse; elle rougit beaucoup auprès du noyau ,
qui est peu v o lum in eu x , très-inégal, e t terminé au sommet par une pointe-
aiguë. La pêche Pourprée tardiv e est une des plus excellentes que nous
p ossédions, mais sa maturité n ’arrive qu’au commencement d ’octobre. »
Noisette, J a rd in fru itie r, vol. 2, p. 91 [1821].
« Ce pêcher est robuste, vigoureux, mais ne devient pas très-grand; ses
bourgeons sont gros, nombreux, forts, roux et tuberculeux k la base. Les
feuilles sont d’un vert foncé, et si crépues dans l’automne qu’e lles forment
alors un caractère pour reconnaître l ’esp èc e. Le pétiole est gros, court,
muni de grosses glandes réniformes. La fleur est petite, peu colorée et
s ’ouvre en cloche. Le fruit e st, selon moi, le plus velouté de toutes les pêches ;
il est de moyenne grosseur, généralement arrondi, mais souvent plus gonflé
d ’un côté que de l ’autre, haut de 63 millimètres sur autant de diamètre,,
marqué d’un léger sillon, dépourvu de mamelon au sommet et ayant la cavité
de la'queue large et profonde. La peau est épaisse, quitte bien la chair,
devient un peu jaune dans l’ombre, et se lave ordinairement d’un beau
rouge foncé du cô té du soleil ; mais dans les mauvaises années e lle se colore
à peine; cela n’empêche cependant pas que la chair ne so it très-rouge auprès
du n o y au; son eau est relevée et sucrée. Le noyau est petit, relevé
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