courbés en arc de cercle & concentriques comme ceux du têt
des épaules ; leur concavité eft en arrière, le dernier qui eft
très-court em brade l’origine de la queue. Dans chaque rang du
têt des épaules & de celui de la croupe les petites piècês
(A B C , pi. x x x v i i h fig- i ) ont une figure hexagone,
prefque aufli régulière que celle des alvéoles des gâteaux de cire
des abeilles* ; elles (ont placées exactement les unes contre les
autres fins laitier aucun vuide; on ne les diftingue que par les
jointures qui font entr’elies, encore ne les aperçoit-on que
fur la face interne du têt ( fig. I ) , car à l’extérieur (jlg. 2) ,
il paraît compofé de tubercules de différentes grandeurs, dont
les plus grands ( A B C ) font rangés fur des files qui font
reconnoître les rangs des petites pièces qui compolënt le têt :
ces grands tubercules font un peu éloignés les uns des autres ;
l’intervalle qui refte entr’eux eft rempli par d’autres tubercules
plus petits ( D E F ) & de figure irrégulière.
Le dernier rang des pièces du têt des épaules & le premier
rang du têt de la croupe font composés de pièces oblongues
plus grandes que celles des autres rangs ; elles ont chacune, for
leur face externe, une empreinte en forme de triangle alongé
dont la bnfe eft en arrière, & qui reffomble en quelque façon à
Vin ongle. Il y a entre le dernier rang du têt des épaules & le
premier rang du têt de la croupe neuf autres rangs de fem-
blables pièces avec des empreintes triangulaires & dix jointures
tranfverfiles remplies par une peau fouple ; chacun de ces neuf
rangs d’empreintes triangulaires appartient à une partie de l’enveloppe
oflèufe de l'animal féparée des autres , de forte que
le têt eft divifé fur le dos en neuf bandes tranfverfiles qui
defeendent jufqu’au bas des côtés du corps ; mais le rang
d’empreintes triangulaires qui paroiffent à l’extérieur du corps
de l’animal for chaque bande oflèufe & qui aboutiflènt par leur
pointe & par leur bafe à la peau des jointures, ne fait pas
toute la largeur de la bande ; elle fe prolonge en avant fous la
peau de. la jointure & anticipe fous la bande qui la précède.
Cette conformation donne à l’animal la facilite dalonger fon
têt & 'de le raccourcir, de courber l’épine du dos & de la
redreflër. Lorfqu’elle eft droite, l’animal étant for fes jambes,
chacune des bandes oflèufes eft en partie cachée fous Aile qui
la précède ; la première bande s’étend fous le dernier rang du
têt des épaules, & le premier rang du têt de la croupe s’étend
fous la dernière bande: mais iorfque 1 animal plie 1 épine du
dos pour approcher fi tête de fi queue, la peau des jointures
des bandes s’étend; chaque bande étant attirée en avant fort de
deflus la bande qui la fuit ; le dernier rang du têt des épaules
ne recouvre plus rien de la première bande, 8c la derniere fort
en entier de deflous le premier rang du têt de la croupe : par
ce mouvement l’animal alonge fon enveloppe & fe pelotonne
comme un hériflbn. On voit p r cette expofition que le
dernier rang du têt des épaules 8c le premier rang du têt de fi
croupe font chacun 1a fonction dune demi-bande, aufli ils ont,
comme il a déjà été dit, des empreintes triangulaires différentes
de celles des autres rangs & femblables à celles de 1a partie des
bandes qui eft à découvert ; iis reflëmblent donc à ces bandes à
l’extérieur de l’animal, ainfi l’on croirait qu il aurait onze bandes,
fi l’on n’avoit égard qu’aux rangs d’empreintes triangulaires ; mais
c’eft le nombre des jointures qui doit décider du nombre des
bandes ; il n’y en a point au devant du dernier rang du têt des
épaules ni derrière fi partie moyenne du premier rang du têt de fi
croupe ; les jointures ne font qu’au nombre de dix, fie par confequent
les bandes mobiles au nombre de neuf. Cependant il y a encore de