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S A J . I - \ ai.oMisiilolia . S A I ' Ï - K n r"-
S A L I X . S A U L E . 125
22. SALTX Rosiuarinifolia.
22. SAULE à Icuilics de Romarin.
S. /oliis integerrimis, lancvolato-lineiiribus,
S. à fouilles irès entieres, linéaires-laucifulées,
s trie tis, sessilibus, subtus tomentosis. Li.v.
roides, sessiles, toineuteuses eu-dessous.
Spec. p. io:io.
SAI.IX procumbens ; foUis lanceolatis, subtus
II.^Ll.EU. IL4v. Il 1644.
Salix foiiis lanceolato'linearibus, subtus villosis, splendentihus. Gotiï. Iiigr. p. i38.
Salix humilis, repens, angustifoUa. Lonni.. Icon. Pars. 3.1.137. J.B.U H. Hist. I. Pars. 2. p. 214. Ic.
Cette espece se distingue à ses tiges basses, couchées, k ses léuilics sessiles, presque
linéaires, à ses chatons dépourvus de bractées. Ses racines sont rauipautes,
dures, fibreuses, un peu noirâtres; les tiges n'ont souvent pas un pied de iong, et
se divisent eu rameaux diffus, assez nombreux, revêtus d'une écorce brune, j)ubeseents
dans leur jeunesse; les feuilles alternes, presque sessiles, très étroites,
linéairesdaucéolées, alongées, fermes, glabres à leur face supérieure, excepté dans
les jeunes feuUIes, revêtues en-dessous d'un duvet soyeux, argenté, un jipu aiguës ;i
leur sommet, entieres et un peu roulées à leurs bords, dépourvues do stipules. I^es
fleurs sont dioïques, disposées sur dos chatons courts, presque sessiles, sans feuilles
à leur base; les capsules ovales, presque aiguës. Cette plante croît dans les dé])artements
méridionaux de la France, ct daiis plusieurs autres contrées de rEuro))e.
23. SALIX angustifoUa. Tab. 29.
S. foiiis angustissimis, petiolatis, subglandulosis,
subtus tomcntoso-incanis i Jilamentis
S.VULE à feuilles étroites. Pl. 29.
S. à ffuillostrès <'Uoites,p.'i;ol.'cs, lui pi-ii glanduleuses
H Ifurs bords; bLmches et tomenc'u
dessous ; lilaiiicnts bifunjucs.
bifurcatis. (n.)
SALIX ineana. Var. 6. folds angusiissimis DEC.\.\D. Flor. Fr. v. 3. p. 28.'j.
Salix lavanduhefoUa. I..\rEVR. Mss. et Herb. L.IM.
Nous sommes redevables do la découverte de ce bel arbuste à un do nos plus savants
minéralogistes, M. (alet-Laumont, f u n des conservateurs de l'école des mines,
qui l'a recueilli dans les Pyrénée.s, ct qu'il a répandu dans plusieurs jardins oit U est
aujourd'hui cultivé. Il se rapproche beaucoup du Salix rusmarinifolia, et paroît
tenir le milieu entre cette espece et le Scdix oleoefuUu; i! diffère de l'un et de l'autre
]iar ses fuuUles longues, très étroites, pur ses tiges beaucoup phis élevées, par ses
rameaux alongés, parses feuilles pétiolées, par ses chatons garnis à leur base de
feuilles florales; son tronc est revêtu d'une écorce brune, presque noire, glabre,
même sur les rameaux ; il parvient, par la culture, à six ou huit pieds de haut, garni
de rameaux nondireux, souples, élancés; les fouilles .'îont éj)ar£es, nombreuses, l i -
néaires-lancéolées, fort longues, très étroites, médiocrement péficdécs, aiguës,
glabres et d'un verd obscur à leur face supérieure, blanches ct tomentenscs endessous,
uuinies vers leurs bords de longs poils fins et blanchâtres qui disparoissent
par la culture, entieres à leur contour, et très souvent garnies de petites dents glanduleuses.
Les fieurs paroissent un peu avant les feuilles; elles sont nombreuses; les chatons
mâles sont grêles, cylindriques, très serrés, pédonculés, munis ù leur base de trois ou
quatre petites feuilles; les écadles calicinales un peu jaunâtres ou cendrées, ciliées;
deux étamines, dont les lilameiUs réunis jusque vers leur milieu se bifurquent à leur
sommet; les chatons femelles plus épais, presque sessiles ; quelquefois opposés,
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