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i>o8 BETULA. BOULEAU.
liges sont basses, divisées en rameaux épars, alongés, cylindriques, pubesccns ,d'un
brnn cendré, garnis de feuilles alternes, médiocrement pétiolées, orbiculaircs,
à peine ovales, grossicremont dentées on scie, vertes et glabres en dessus, pubcscontes
daus leur jeunesse , blanchâtres, presque cotonneuses en dessous,
Iruigiies d'environ un pouce ; les nervures un peu saillantes et latérales ; les (leurs
sont disposées en chatons axillaires, h peine pédonculés; los chatons Icmclles,
glubrcs, cylindriques, oblus, t r è s - é p a i s ; les écailles calicinales, divisées leur
partie supérieure en trois lobes ouverts , obtus ; celui du milieu plus étroit,
prcscjnc .li-ju; les semences coniprinu^cs, nmnies de doux potitcsailesmcndirancuses,
arrondies ; les chatons mâles nu)ins épais, plus courts (|ue les femelles. Cet arbuste
croit dans l'Améritpie septentrionale ; il est cultivé dans les jardins botaniques de
1 Europe.
lo. B E T U L A glandulosa. BOULEAU glandtdenx.
B. foliis suhrotuuUo - ohoratis ; amenti squamis B. ù feuilles presque rondes, en ovale renversé;
semitrifidis! /oemineis cjrlindricis ; ramis gùiri' écailles calicinales à demi-trifides ; chatons feduloso
punclatis. melles cylindriijues ; rameaux à points glanduleux.
BETULA (glauduiosa) pumila ; ramis glanduloso-pnnctatis, glahris ; foliis subrotundo-obovalibus ;
amenti squamis semiCrifidis ; capsulis orbiculalis, augustà marguiatis. MiCH. Elor. Bor. Amer,
vol. 2. pag. 180.
Ce Bouleau se rapprnclic bcanrnnp du Betulafniticosa, par son port et par
les points glanduleux éjwrs snr les rameaux; il en dilFerc par ses feuilles endércs
et rnnéifornu'S à leur base , par ses chatons femelles une fois plus longs et beaucoup
plus grêles; ses tiges s'élèvent peu; ses rameaux sonl glabres, garnis de feuilles
un peu arromîics, ou ovale renversé, obtuses à leur sommet, dentées en scie
à leur contour, glabre.sk leurs deux faces; los écailles calicinales sont divisées
juscpu- vers leur moitié en trois découpures presque éi;alo5, les capsulc.s orbicidaircs
munies d'un rebord très-étroit. Cette espèce a été découverte par Michaux, à la
baïc d'Hudson, sur le bord des lacs ; quoiiju'elle ue soit pas encore cultivée eu
France , il csl à préstmier , d'après son lieu uatal, qu'elle s'y acclimateroit
facilement.
B E T U L A fruticosa
B. foliis subrotundo-ovatis , subrequaliter serrât,
glab
Spcc. Plant
Koss. vol.
B E T U L A ( h
entis fcemineis oblo . .
,ül. 4. pag. 466. NO, I5. PALLAS. Flor
pag. 62. lab. 40.
B O U L E A U arbuste.
B, à feuilles ovales , presque rondes,
presque (également dentées un scie;
femelles oblongs.
glabres,
isdis ) foliis utrinque glabris , simplicitcr s er
squamis calicinis loevibus. ScHRANK. Bava
culis i pedunculis
(Jet arbuste, rapproché dos deux précédons, on diffère par ses fonilles glabres,
par SCS rameanx non glanduleux, par se.s cliatons fomolles plus alongés; sos tiges
sont peu élevées; so
meanx glabres, cylindriques, garnis de fcuilios allerncs,
pétiolées, ovales, m
pou arrondies, glabres à leurs deux faces, nn pou rhomgalcs,
boidales à leur base, dentées en scie à Icnr contour; les dontelure
larges,
presque obiuses; los fleurs .sont di.sposécs en chatons monoïques, axilL
; Ie.s
chatnus femollos oblongs, cylindriques, pcdoncidés; les pcdoucules simpL
; les
écailles calicinales lisses.
B E T U L A . BOULEAU. 209
Cet arbuste croit dans la Sibérie et la Russie. Je ne crois pas qu'il soit encore
connu dans les jardins de l'Europe.
Plusieurs auteurs onl mentionné quelques aulres espèces de Boulc.iu nui n'ont
pas eticoro élé introduites dans nos jardins, telles que le Betula carpalica, .,ni
croit dans les hautes montagnes <lc la Hongrie ; le Betula anlarlica, découvert par
J ' o r s t e r a l a leiTc de F e u , et enlin le Betula japonica, que Thuubcrg a observé
au Japon.
CULTURE. PROPBIICTIÎS. Un arbro aussi JHRN difficile que le Bouleau snr le choix
du terrain, ne pont exiger une culture bien pénible; cependant quand on veut
avoir de grands et bo;mx arbres, il faut faire choix d ïm terrain un pou subslantici
et plutôt humide que sec. 11 est d'un autre côté très-avantageux de pouvoir former
des taillis de Bouleaux dans des sols arides et craieux, où beanconp d'autres
arbres ne croUroient qu'avec peine. « Le Bouleau se sème de hu-mèinc : sous
» les gros arbres, on trouve du plant on abondance. Pour on ramasser la graine,
» il faut la cueillir on autonme, sur les arbres; car si on la lais.sc tonibor d'clle-
» même, elle ost si fine qu'on ne la peut plus retrouver. Ainsi, dos que fon
» sappcr<;oit que les écailles de.s cônes commencent à se dolachcr, il lani couper
» les mêmes branchos qui on sonl chargées, en faire des faisceanx cl les olcndre
» sur un drap. Quelques jours après on frappe ccs branchos avec un morceau
)> (le bois, alors les graines se détachent cl tomhont snr le drap. Co.tlo graine
n étant Ircs-fme, ne doit pas être semée lrop avant en terre. Nous avons élevé
» los Bouleaux du Canada, des graines qui uous avoicut été envoyées du pavs »
DUHAMEL.
On peut planter ccs arbres, dit Miller, depuis le milieu d'Ocloliro juscjuan
mdicu do Mars, pourvu que la lerre ne soit pas gchr. Copondanl, si le sol (pii
leur est destiné est naturellement sec, on doit préférer l'automne. Si au contraiie
c'est tm terrain htnnide, on fera beaucoup mieux de diflérer ccUc opération
jusqu'au printems. On les placo à la distance de sis pieds en carré, parce (prêtant
ainsi serrés, ils couvriront bionUit la terre, ils montenmt plus (acilemont ot
profiteront lieauconp mieux que s'ils étoient plus cloignos. Si ces arbres réussissent
bien , ils seront en état d'être coupés après dix ans environ de crûo, et les couj)os
suivantes pourront so faire tous les sopt ou huit ans, s'ils ue doivent serxir (pi a
faire des balais; mais si on le destine k faire des cercles, il ne faut les coupor
que chaque douze ans.
J'ajouterai à ccs détails quelques observations qui m'ont été cotnmuiiiqu(:es par
mon ostimable ami, M. Emmauuel de Eoncaull, inspoolour des forèfs, savant
distingué, qui cultive avec succès les scicncos naturelles, et à qui je suis redevable
de bcan(^oup d'obscrvalions inléressanios, tant sur los arbres de nos forêts
sur plusieurs plantes Alpines, qu'd a été recueillir dans leur lien natal.
« Le Bouleau commun, m'écrit 31. de Foucault, cet arbre intéressant sous
bien des rapports, et sur-tout par la facilité qu'il a de croître dans dos lorrains
médiocres, se multiplie mainlenanl avec succès par la A oie des somis. Nous
tenons de M. Allaire, adminislralcur général dos forcis, «péil s'est fait,
dans la vingtième conservation, comprenant les départemens du Haut et Basl
l h i n , des semis en grand Bouleau, et qu'ils y ont prospéré. M. Héricarl de
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