156 P A V I A . PAVIE.
PAVIE bkiic.
P, à cîni] folioles fineroent dentées ; des dpis en
pjTamides ; fleurs petites ; .immines beaucoup
plus lonf^ues que lu corolle.
3. PAVIA alba.
P. foliis qiiinatis, argute dentatis ; spicis pyramidalis
; ßoribus parvis ; staminibus corolla
multolongioribus.Poib.Encycl, v.5, j3. gS.
AEsculus (macroslacliya) foliolis subtus subtomentosis ; racemo pyramidato, longissimo, multifloro
; fioribus albidis, tetrapetulis, plerumque heptandris. MICH. Flor. Boreal. Amer. vol. I
pag. 220.
AF.sculus (parviflora) spica longa, conferta; caule suffruticoso. WALTEH. Flor. Carolin, p. 128.
Cet arbuste s'éleve peu ordinairement; quelquefois il parvient à la hauteur du
Pavia rubra. Ses racines produisent un grand nombre de rejetons. L'écorce des jeunes
rameaux est lisse, cendrée, et le bois blanchâtre. Les feuilles sont divisées en cinq
folioles, pétiolées, ovales, aiguës, rétrécies à leur base, finement dentieulées à leurs
bords, glabres et d'un verd foncé en-dessus, légèrement tomenteuses et blanchâtres
en-dessous, portées sur de longs pétioles glabres, cylindriques; les partiels sont
étroits, courts, peu comprimés latéralement. Les fleurs, les plus petites de ce genre,
sont terminales, rangées le long d'un très bel épi touffu, pyramidal, de huit à dix
pouces et plus de longueur: elles sont pédonculées, solitaires; quelquefois ces pédoncules
se ramifient, et portent deux, trois ou cinq fleurs, écartées de leur axe en
angle droit. Le calice est court, tubulé, évasé en quatre dents à son orifice, d'un jaune
p â l e , très glabre; la corolle est d'un blanc jaunâtre, composée de quatre pétales dont
les onglets sont étroits, plus longs que le calice, et s'épanouissent en une lame ovale
et droite. Les étamines sont inégales, remarquables par la finesse et la longueur de
leurs filaments, qui dépassent la corolle de plus du double. Les antheres sont petites
et inclinées. Cette plante se cultive au jardin du Museum d'histoire naturelle de
Paris, et daus plusieurs autres. Elle est originaire de l'Amérique septentrionale; elle
croit sur les bords du fleuve Savunnali, proche de la petite ville de Saint-Augustin,
et ailleurs.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E 38.
P O L Y G A L A.
POLYGATA. LIN. Classe X V T L . Diadelphîe. Ordre I L L Octandrie.
POLYGALA. Juss. Classe VIII. Dicotylédones. Étamines insérées sur le
réceptacle du pistil. Ordre IL Li£s PIÎDICULAIRES. g. I. Étamines point
didynai/ies.
G E N R E .
CALICE. A cinq divisions profondes, persistantes, trois petites, deux beaucoup
plus grandes en forme d'aile ou de pétales, souvent colo-
COB.OLLE. Irréguhere, presque papilionacée ; les pétales tubulés h leur base,
s'écartant vers leur sommet en deux levies ; la supérieure divisée
en deux lobes; f inférieure concave, bifide, souvent chargée
en-dessous de filaments en forme de pinceaux, quelquefois nue.
ETAMINES. Huit; filaments réunis en deux paquets; renfermés daus la levro
infcriem-e; antheres à une seule loge.
PISTIL. Ovaire oblong, supérieur; style
deux divisions.
Capside en coeur renversé, comprimée, à deux 1
ves, s'ouvrant par leurs bords.
Ovale, sohtaire.
PERICARPE.
tnple, droit; stigmate épais, à
3s, à deux vab
SEMENCE.
CARACTEnE ESSENTIEL. Un cahcc à cinq divisions inégales; deux plus grandes pétaliformes,
souvent colorées; corolle irrégulierc, roulée en tube à sa base, divisée
en deux levres, la supérieure bilobée, l'inférieure concave et bifide, souvent
barbue; buit étamines en deux paquets; une capsule comprimée, en coeur
renversé.
RAITORTS NATURELS. Les especes nombreuses qui composent ce genre, se divisent
en doux sections, dont l'une renferme des plantes heibacéos qui n'entrent point
dans notre travail, l'aulre contient de petits arbustes presque tous exotic^ues à
l'Europe. Les Polygala n'ont presque que des rapports éloignés avec les autres
genres; on ne peut guere les rapprocher que des vénmiques, en considérant la
forme de leurs fruits capsulaires: quant aux especcs, plusieurs d'entre elles ne
conviennent à ce genre que par quelques parties de la frucdfication. Un des
principaux caractères, après ceux du fruit, de la forme de la corolle, du nombre
et do la disposition des étamines, est celui que présentent les deux grandes foholes
du calice colorées, pétaliformcs, imitant les deux ades des fleurs papUionacées;
mais ce carac tere, (juoiqu'assez .g. éné r a l ,, manq..u e dans Ip lusieurss eessppeecceess ,, qquuii ont
cependant leurs folioles calicinales inégales. Quoique les fruits varient un peu
dans leur forme, qu'ils soient quelquefois munis de pointes sétacées ou spiuuliformes,
ils conservent néanmoins le même nombre de semences et de loges. La
corolle varie daus le nombre de ses picces, mais sa forme est assez constante; ses
pétales réunis ou roulés à leurs onglets, forment un tube dont l'orifice s'ouvre
4 0