avec une notice rapide de celles qui pourroient l'être, et trouver place parmi
nos fleurs d'ornement.
ETYMOLOGIE. Ce genre porte • n latin le nom d'ui
E S P E C E S ,
botaniste Ecossais.
CARMANTINE en arbre. Pl. 46.
C. en arbre; feuilles lancéolées-ovales ; bractées
i . JUSTICIA adhatoda. Tah. 46.
J. arborea; foliis lanceolaco-ovatis; bracteis
ovatis, persisteruibus ; corolîarum galea
ovali'S, persistantes; levre supérieure
concava. Lis. Spec, Plant, v. p. 20.
de la corolle
JUSTICIA ( adhatoda) spicis axillaribus, oppositis; bracteis ovatis, acutis, nervosis. VAHL. Synib.
2. p. 16.W1LLD. Spec. Plant, v. i.p.96.
Justicia adhatoda. FLOR. Zeylan. n. 16. HORT. Upsal. 7. MILLER. Dict. n. 4 SABBAT. Hort. Rom. 3
t, 10. Aïr. Hort. Kew. v. 1. p- 28.
Adhatoda Zeylancnsium. HEUM. Lugdb. p. 642. t. 643. PI.CKES. Almag. 9. t. 173. %. 3. Mala.
TouRXEr. lust. R. Herb. 175.
Ecbolium. RIVIN. Monop. 139-
Vulgairement, Le NOYER de Ceyian.
Une tige droite, presque en arbre, un beau port, des fleurs nombreuses, d'un
aspect agréable, de grandes feuilles d'un beau verd distinguent cette espece, la
plus élevée de ce genre. Son tronc est de la grosseur du bras, haut de dix à douze
pieds, divisé à sa partie supérieure en rameaux redressés, disposés en une cime
lâche, assez rcguliere, d'un verd cendré. Les feuihes sont pétiolées, opposées,
situées vers l'extrémité des rameaux, assez grandes, lancéolées, ovales, longues
de six à huit pouces, larges de trois, entieres à leurs bords, aiguës, presque acuminées
à leur sommet, glabres en-dessus, pubescentes en-dessous, particulièrement
sur leurs nervures, la plupart pendantes.
Les fleurs sont disposées dans l'aisseUe des feuilles vers l'extrémité des rameaux,
en épis courts, opposés, assez longuement pédonculés, munis de bractées ovales,
persistantes. Leur cahce est court, à cinq découpures droites, presque linéaires;
la corolle blanche, divisée eu deux grandes levres courbées, la supérieure concave,
l'inférieure marquée de veines et de quelques taches purpurines.
CULTURE. Cet arbrisseau, originaire de l'isle de Ceyian, est cultivé depuis longtemps
dans les jardins botaniques de l'Europe. Il fleurit dans le mois de juihet;
quoiqu'il vive assez bien en plein air, il faut le placer, pendant l'hiver, dans les
serres d'orangerie. Il est rare qu'il donne des graines chez nous: on le multiplie
par boutures qui prennent racine aisément; on peut également le muhiplier par
marcottes formées sur ses jeunes branches dans des entonnoirs ou des pots. Lorsqu'elles
ont poussées des racines, on les isole dans des pots remplis d'une terre
grasse et légere que f o n tient à f ombre et dans des lieux abrités, jusqu'à ce qu'elles
aient poussé de nouvelles racines. Il faut les arroser plus fréquemment que les
Orangers, et pour l e reste les traiter comme eux.
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