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J'ai v u , il y a cnviror
Marseille dans une li
eu lieu sur un granrl
tueuscs et diffuses or
S A L I X . S A U L E.
vingt ans, cette opération exécutée par un particulier de
ibitation qu'il avoit du côté des jardins d'Aren; elle .ivoit
irfonno, niaislesj<
autant (pic )c
servé le
c'étoit,
aigrette
quel ih
liauteui
Après avoir exn
tenant les considéi
moins précieux so
; de Saules, ct avoit fort bi(
nt devenues les principales I:
unes rameau
; les raci
;s sont p
pcuvcn
,«r los Saules i
; transport
é les Saulci
iches, et avoient con-
.tpris celle particulière à cet arbre:
r, le Salix alba. Des semences légères,
moyen de multiplication à l'aide dutoutes
los contrées à toutes sortes de
ux loi
^r livn
is ces
5 h l'industrie In
iveaux rapport
i de la nature, nous allons maine,
et ils ne nous paroîtront pas
Us^iA GES. « Les Saules sont des arbres très utiles ; une bel le saussaie bien ent retenue
de fossés, dont les arbres sont bien vigoureux et bien nettoyés du menu
bois inutile et qui dévore la seve :uix perches; une telle saussaie, quoique plantée
de têtards, c'est-à-dire d'arbres qu'on étète tous les huit à neuf ans, fait un fort
bel effet. D'ailleurs il y a peu d'arbres d'un plus beau port qu'un Saule vigoureux
à qui l'on a ménagé une belle tige, et que l'on a étêté : nous avons des plants de
CCS Saules qui font l'admiration de tous ceux qui les voient. Cet arbre peut donc
servir à décorer les parties marécageuses des parcs; car si le lieu est trop iiumide
pour qu'on puisse s'y promener, on a du moins l'agrément d'avoir de beaux points
de vue. Pour ce qui est de l'utilité des Saules, on sait que l'cspcce que f o u nomme
Osier, et qu'on plante ordinairementdans les vignes, sert à accoler les ceps; il sert
encore à plusieurs autres égards pour le jardinage. On n'emploie ordinairement
à ces usages que les mômes branches de l'Osier ; on refend en deux ou trois les
gros brins suivant leur grosseur, et ils servent alors ai
ccrccaux. Les vignerons s'occupent pendant l'hivc
récolte quand la rigueur de cette saison ne leur pi
travaux.
leurs
: leur
j x tonneliers pour lier
ir à refendre fosier d.
Brinet pas de faire d'i
:nt celn
« L'Osier de diflérentes especes, et particulièrement celui à écorce j
aux vanniers pour différents ouvrages. Les Osiers menus ou d'cspeces sujettes à
Remploient avec leur écorco à des ouvrages ])his commuus. L'Osier
est de belle venue ne s'emploie qu'écorcé, et pour cela les vanniers
t ces osiers en bottes dans leurs caves jusqu'à ce qu'ils poussent et qu'ils
rompre,
jaune qu
soient en pleine seve ; alors ils emportent facilement lecorce eu les passant dans
une machine de bois, et ils assujettissent avec des liens ces osiers écorcés par bottes,
pour empêcher qu'ils ne se contournent en différents sens. Lorsqu'ils veulent
les employer ils les mettent tremper dans f e a u p.Jitr les rendre ])lus souples. Les
Saules fragiles, c'est-à-dire qui rompent au lieu do ployer quand on veut on faire
des liens, demémc «pie les Murccaux, fournissent de grandes et de petites perches :
les petites perches son
en faire la cluu pente de le
en deux outrois, et Ton CJ
diirec. Kiifin Ics plus grosst
d'échalas dai
; les
les fromage;
•rs qu
plu,
idues aux vani
rs ouvrages; k
fait de.s cerceaux
perckes sontreft
les refende)
grosses perches s
ne sont jias à la vériti
.1 bi.
les refend ;
U de bordui
•des qui servei
aire des t
ribles. Po
lattes pour
t refendues
; de longue
ponrseivir
S A L I X .
S A U L E . 107
. un an en bottes bien bées, afin <l'cm-
de ces éckalas il faut les conserver pc
pêcher qu'ils ne se recourbent, autrement ctaiU courbés ils se
on les enfonce en terre; au bout do ce temps ils sont presque d'ut
que ceux de Chêne qu'on cuij)loie aujourd'hui, et qui ne sont so
bour. Les gros Saules qu'on a laissé venir on futaie sans les étêtei
des planches que l'on emploie comme celb
que les vanniers enlcvent de dessus l'Osier j
greffe pour lier leurs écussoiis.
« O u attribue à l'écorce du Saule une ver
.ipcnt quand
,si bon usage
lit que d'Aur
v e n t à faire
Tilleul et du Peuplier. L'écorco
IX jardiniers dans le temps de la
ngente ». (Diri L . )
uée sous les grands Saules dans lo
quelquefois naturellenient ; mais
!S, parcequ'ils reprennent très facint
ils nu proud
de tourbe.
DULTUKE. « Quand il se trouve de la terre rcii
temps qu'ils répandent leur graine, il eu lev
on ne s'avise point d'élever des Saules de grair
lemcnt de bouture.
« Les Saules aiment k terre des marais ou fort humide; cepcndai
fiteut pas si bien quand ils sont submergés ou plantés dans un foi
On peut être assuré que tous les Saules qu'on mettra dans un pré y périront si
l ' on n'apporte pas les précautions suivantes. Quand on a mis en ferre les pl.iutards,
c'est-à-dire des boutures de dix à douze pieds de haut sur au moins six
pouces de circonférence vers le milieu, il faut faire à deux ou trois pieds de
distance des plantards uu fossé dont ou rejette la terre du côté des plantards ;
si ces fossés retiennent eu partie l'eau, on peut être assuré que les Saules y viendront
à merveille.
« Pour faire une jdantation de Saules on coupe des perches pendant l'hiver,
on met le pied de ces perches dans l'eau. An printemps, avant que les Saules
aient poussé, on réduit ces perches à dix ou onze pieds de longueur; ou en
appoiiuit le gros bout avec une ser]')c, ct pour les planter on fait des trous en
terre avec une piece ou grosse cheville do fer qu'on enfonce à coups de masse;
ou place ensuite dans ces trous le gros bout des plantards jusqu'à iin |jicd et demi
ou deux de proibndeui-, alin (lue le veut ne les renverse pas; au reste il faut bien
prendre garde de ne point meurtrir l'écorce des plantards, car il se formeroit des
chancres aux eiulroits offensés.
« Quoique les Saules soient des arbres aquatiques, quelques cspecesqu'on nomme
Osiers, ne laissent pas de venir assea î)ieu diuis les vignes ; mais alors ou les étête
à un demi-pied de terre, et on les plante de houssines grosses comme le doigt.
«On plante les Osiers que les vanniers emploient de la même maniéré que l'on
plante la vigne ; il f uU que le terrain soit élevé de deux ou trois pieds au-dessus
de l'eau et entouré de bons fossés ; on leur donne un labour aussitôt que l'on a
cueilli l'0.sicr, et dans lo courant de l'année on a soin de détruire l'herbe qui
croît dessous, ('es Osiers n'ont point de tige ; on les étète comme ceux des vignes.
« Les Saules qu'on plante dans les vallées sur la berge des fossés peuvent être
élevés à haute tige ou étêtés à huit ou dix pieds de haut; alors 011 les appelle
uhards.
«I>es Saules à feuilles larges, qu'on ixoiwme Marc eaux, se i>lai;
les Saules ordinaires, dans les marais; cependant ou en voit plusie
subsistent dans des terroirs assez socs ». (DCUAMEL.^
, amsi que
3speces qui