lour état parfait. Les fleurs, de couleur violette ou blanchâtres, sont disposées en un
bid épi terminal, épais, velu, imbriqué de bractées ovales, concaves, rougcâtres,
très-caduques. Elles se montrent depuis le mois de Juin jusqu'en Septembre. Les
frnits sont des gonsses ii deux loges. Cette plante est originaire de la Caroline; elle
se cultive en pleine terre c Fr anc e , daus les pépinières de Ver sai l les , an Jardin
des Plantes de Paris, etc.
2. G L Y C r N E coccinea. GLYCINE à fleurs écarlatcs.
C. foliis ternatis ; foliolis subrotundo-undulatis. G. à feuilles ternées; les folioles arroudies et
Cunx. Magaz. pag. 270. ondulées.
De belles fleurs d'un rouge écarlatc , marquées de deux taches jaunes à la
base de l'étendard , donnent à cette espèce beaucoup d'éclat. Ses tiges sont grimpantes;
ses feuilles ternées; les folioles presque rondes, velues en dessous, glabres
en dessus, obtuses, ondulées à leurs bords, velues sur leur pédole, accompagnées
de sdpules aigues , en coeur. Les lleurs sont axillaires , solitaires sur un pédoncule
articnlé dans son milieu et muni d'ime bractée amplexicaule et dentée. Elle croit
h la Nouvelle-Hollande , et se cidtivc au Jardin des Plantes de Paris. On la conserve
riuvcr dans les serres d'orangerie.
G L Y C I N E à fleurs rouges.
G. à tige grimpante ; feuilles ternées ; folioles
prèsqu'ovaies, très-entières; pédoncules à trois
3. G L Y C I N E mbieunda.
G. caule perenni, volubili; foliis ternatis ; foliolis
subovalibiis, integerrimis; pedunculis subtrifloris.
CURTIS. Magaz, pag, 268.
On distingue cette espèce de la précédente , it ses flenrs ordinairement au nombre
de trois sur cha([ue pédoncule, de couleur rouge ou puqjuriues. Ses tiges sont
grimpantes; ses feuilles al te ru e s , ternées; les folioles oblongues, obtuses, trèsentières,
couvertes, sur-tout dans leur jeunesse, de poils couchés et soyeux. La
corolle est longue d'un pouce. Cette plaute, cultivée au Jardin des Plantes de
Paris, est originaire de la Nouvelle-Hollande. On la tient dans les serres d'orangerie.
4. G L Y C I N E himaculata. GLYCINE à deux taches.
G. caule tolubili,/ce<-i; foliis simplicibus ,cordato- G. à tige lisse, grimpante; les feuilles simples,
oblongis; racemis multijloris. CuRTls. Magaz. oblongues, en coeur; fleurs en grappes,
pag. 263.
Ses feuifles sont simples, ovales - lancéolées, arrondies h leur base, obtuses,
mucronées h leur sommet, glabres, nn peu pubescentes eu dessous ; les fleurs
disposées en grappes axillaires, longues de deux ou trois pouces, médiocrement
rarniliées. La corolle est bleue, l'étendard marqué de deux taches verdâtres. Elle
croit il la Nouvelle-Hollande, et se cultive daus les serres d'orangerie, au Jardin
des Plantes de Paris.
E X P L I C A T I O N DE L A P L A N C H E 55.
Rameau en fleurs, de grandeur nalurelle.
1. rieur enlièva étalée.
s. Calice privé de la corolle pour montrer les étamines et le pistil-
3. La gousse.
METROSIDEROS. MÉTROSIDÉROS.
M E T R O S Ï D E P . O S , LINN. Classe X I I . Icosandrie. Ordre I - . Monogynie.
M E T R O S I D E R O S , Juss. Classe X I V . Corolle polypélalée. Étamines
perigynes. Or d i ' C V I I . LES MYRTES.
G E N R E .
C A L I C E . Tubulé; tube cylindrique, persistant; h m b c à c i n q lobes caducs après
la fécondation.
C O R O L L E . Cinq pétides ovales, concaves, attachés k l'orifice du tube du calice,
alternes avec les divisions de son limbe.
ÉTAMINES. Nombreuses, insérées sur le calicc, au dessous de la corolle; hiamons
capiflaires, colorés, saillaus, trcs-longs, terminés par des antiières
vacillantes.
PISTIL. Un ovaire globuleux , presqu'en ovale, adhérent au calice, surmonté
d'un style droit, fdiforme , plus court que les étamines, soutenant
un stigmate simple.
PÉRICARPE. Une capsule renfermée dans le tube du calicc, à trois on quatre loges,
s'ouvrant en autant de valves, à sa moitié supérieure; cloisons
opposées aux valvc.s.
SEMENCES. Nombreuses, fort petites, linéaires, presqu'en paillettes, arrondies
ou .•wgiilcuses dont un grand nombre avortent, insérées à uu des
tubercules qui adhèrent à l'axe du fruit.
CARACTÈRE ESSENTIEL U n calice tid^ulé; le limbe à cinq lobes caducs; cinq pétales ;
étamines nombreuses, libres, saillantes, insérées sur le calice; un stigmate siniple;
une capsule à trois oti quatre loges; semenccs nombreuses.
RAPPORTS KATURELS. Cc genre a le port des Melaleuca ; mais dans ccs derniers les
filamens sont réiuiis e.n cinq paquets par leur base : il se rapproche aussi des Leplospcrmum
par ses caractères génériques; il en différé parses étamines saillames, trèslongues
, et par le port des espèces qui le composent.
Nous devons à MM. Bancks et Solander l'établissement dn genre MtHrosidéros, qui
comprend aujourd'hui un assez grand nombre d'espèces , dont plusieurs avoient été
mal-ii-propos rapportées aux genres Leptospermum et Melaleuca, par Förster,
Liuné fils, Schräder, etc. C'est Goertner q u i , le premier , a exposé les caractères
distinctifs des genres auxquels appartiennent les jilautcs do la famille des Myrtes,
originaires de la Nonvello-IIollande. M. Smith ayant été k jiortée d'observer un plus
grand nombre do cesjilauLes, a perfectionué le travail du célèbre botaniste allemand,
et lui a donné un plus grand développement; il a décrit treize espèces de Métrosidéros
qu'il a divisées en denx sections caractérisées, l'une par les feuilles opposées, l'autre
par les fevdllos alternes. Comme il est néanmoins peu de genres parfaitement naturels
dans lesquels les espèces présentent ces deux sortes de situalion de feuilles, ne petnon
pas présumer qii il existe, dit 51, Ycntonat, dans les espèces rapportées an genre
M/^tmsuleros, des liniitcs qui ne sont pas encore connues ? En effet, les espèces de la
première section se distinguent de cdlcs de la sccoude, non-seulement par la sitiiation