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SOPHORA microphylla.
S. foliis pinnatis ; foliolis nnmerosis (35-4i),
obovacis, villosiuscuUs ; leguminibus memhranaceo
- qnadrarigulis ; caule arboreo.
An'. KKW. 2. p. 43, LAM. Illust. geii. t, 325.
f. 1. W11.LD. Sp. Pl. 2. 499-
SOPilORA Cetraptera, foliis pinnatis, foliolis
SOPHORA à petites ieuillcs.
S, à fuuilles ailifes; h folioles nombreuses (33
à 41)1 presque ovales, im peu velues ; gousses
munies de quatre ailes membraneuses ; tige
arboresceale.
, obovaiis, emarginatis, leguminibus
tetragonis, angulis membranaceis. Li.vs. Suppl. 25o. Fcasï. Prod. 0. i83.
En augliiis, Small-leav'd Shrubby Sophora.
En allemand. Kleinblättrige Sophora.
Arbrisseau peu élevé. Tige cylindrique et un peu rayée. Fouilles alternes,
ailées avec impaire ; pétiole commun, velu et blaneliàtre, légèrement caiialiculé
en dessus, et long d'environ deux pouces. Folioles opposées, très petites, ovales,
au nombre de trente-trois à quarante-une, tomenteuses et blanchâtres en dessous,
vertes et glabres en dessus; nervure moyenne l'ormant une espece de sillon à la
superficie. Fleur papillonnacée, de couleur jaune. Cahce en coupe, ondulé sur
ses bords, tomcnteux ainsi que le pédoncule qui est recourbé ù son sommet,
Etendard large, arrondi à sa base, un peu en pointe à son extrémité, presque
aussi long qtio les ailes et la carene. Ailes oblongues, irn peu amincies à leur
sommet. Carene portée sur un onglet,' Gousse comprimée, toruleuse, aplatie en
dessus et en dessous, munie à ses quatre angles de membranes assez semblables
à celles du Lotus LeCragonolobus.
FLEURI Vers le milieu du printemps.
HABITE, La Nouvelle-Zélande. Cette espece a été introduite en Angleterre en
même temps que la précédente, dans l'année 1772 , par sir Joseph Banks.
USAGES. Ses nombreuses feuilles et ses belles fleurs jaunes le rendent précieux
pour les jardins d'agrément: il est assez répandu dans les jardins de botanique, et
il produit un joH effet par son feuillage léger et gracieux.
CULTURE. On multiplie cc Sophora do graines et de marcottes : dans le jnemier
cas, ou met les graines en terrine sur couche au printemps ; elles leveut
au bout de quinze joius, et on conduit les jeunes plants comme tous les arbres
et arbustes d'orangerie. Il paroît, d'après Aiton , qu'en Angleterre cet arbre peut
passer l'hiver en ]ilein air ; mais il ne seroit pas prudent de le laisser de même
dans la partie septentrionale de la France. Il vaut mieux, comme nous l'avons
observé pour fespece précédente, traiter ce Sophora en arbre d'orangerie point
délicat, et n'en risquer eu pleine ferre que des individus forts, et dans des situations
abntées. On est plus souvent obligé de le multiplier de marcottes, qui sont
assez long-temps à former des racines : il faut les faire à entaille, les entourer de
terre très substantielle, point légere, et les arroser souvent. On ne peut guere
le placer eu pleine terre que dans la quatrième année.