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P A V I K J A N I U - . ^ ,.
PAVIA. PAVIE. i55
ensuite en une k i n e presque ovale. Plusieurs botanistes, tels que Miller et Van Royen,
assurent avoir observé des fleurs mâles et des fleurs hermaphrodites. Quoiqu'il en
soit, les étamines au nombre de sept ou huit, quelquefois plus ou moins, ne sont
guere plus longues que la corolle dont l'ouverture est fermée. Le fruit est une capsule
pyriforme, coriace, à trois loges, contenant deux semences arrondies, l'une
desquelles avorte quelquefois. Cette plante est cultivée depuis un certain nouibre
d'années dans les bosquets où elle produit un très bel effet vers le milieu du printemps.
elle croit naturellement au Brésil, dans la Caroline et la Floride.
2. PAVIA lutea. Tab. 38.
P. /oliis t/uinatis subtus ad costampuhesceatibus,
(V/jualiter serrulaiis; corollis tetrapetalis
;petalorum connivenlium unguihus calice
loiigior.biis. Pom. fiiicycl. v. 5 p. yS.
PAVIE jaune. Pl. 38.
P. à ciutj folioles, pubescentes en-dessous sur
leur j)riucipalo ncrv ure, inégalement dentées
eu scie ; f| u a tre pétales ; les onglets ce
plus longs f[«e le calice.
AEsculus (llava) WILLD. Arb. I3. Id. Spec. Plant. \
AEsculus (HavQ) foliolis quinis coroilae laminis cordaCo-subrotuudis, unguibus calice duplo longioribus.
Aïi'. Ilort. Kew. v. i. p. 494-
AEsculus (tutea) corollis heptandris- luteis. viscosis, clausis i foliis digitatis, ovato-lanceolatis,
serratis. VANCEN.I, Act. Soc. Nat. Scrut. Bcrol. 8. p. i33. t. 6.
AEsculus {\xiXca) floribus luteis; racemofasciculis muUifloris ; calice campanulato, subtomentoso;
petalis quatuor; staminibus plerumque septem. Micii. Flor. Boreal. Amer, v. t. p. 219.
On distingue cette espece de la précédente h la hauteur de son tronc, à ses fleurs
d'un jaune pâle, et à la forme de sa corolle, remarquable par les longs onglets des
deux pétales intérieurs, que termine une lame arrondie et saillante; son tronc bien
plus gros, plus é l e v é , parvient presque à la hauteur de nos Maronniers. Les feuilles
sont au nombre de cinq réunies à l'extrémité d'un long pétiole commun jaunâtre,
strié, légèrement anguleux, qui se divise en pétioles particuliers très courts. Ces
feuilles sont lancéolées, aiguës, mucronées, rétrécies à leur base, d'un verd obscur,
un peu ridées à leur face supérieure; plus claires, légèrement pube,scentes en dessous,
particulièrement le long de leur principale nervure, presque égaletneut denticulées
à leurs bords.
Les fleurs sont disposées en un épi presque en grappe, touffu, étalé; les pédoncules
sont un peu plus longs et plus ramifiés que dans les autres especes, légèrement
pubescents et cylindriques. Le calice est campaimlé, légèrement tomenteux, d'environ
de deux tiers plus court que la corolle, tubulé, élargi, strié, jaunâtre, divisé
à sou orifice en quatre lobes obtus, arrondis. La corolle, d'un jaune agréable, est
velue, un peu visqueuse, composée de quatre pétales, dont les deux extérieurs plus
courts, ont des onglets plus longs que le calice, et qui s'éiianouissent en une lame
ovale; les intérieurs sont remarquables par leurs onglets étroits, saillants hors des
pétales extérieurs, et se terminant par des lames assez petites, arrondies, conniventes,
Il y a ordinairement sept étamines inégales, plus courtes que la corolle, terminces
par des antheres petites et presque globuleuses. Le fruit est une capsule
ovale, pyriforme, contenant deux semences arrondies. Cette plante croit naturellement
dans les contrées les plus septentrionales de la Caroline, sur les hautes montagnes
, e l dans les grandes foi èts. O u la cultive depuis quelques années dans les jardins
et les bosquets de l'Europe.