1C!S broussailles, d.in.s les hales. Les anciens ne font mention iii de l'un ui lie l'autre :
il est dii nioius très-difficile de les reconnoitre dans leurs ouvrages (i). S'ils les ont
lucntionnés sons ([iiclque nom particulier, leurs propriétés hieuliiisantcs ctoicut
Ignorees.C'estanisiqu'imfol entliousiasme pour des plantes ditrsmerfra/iofe, éeartoit
l'attention de leurs propriétés réelles, pour la fixer sur de prétendues vertus, dont il
ctoit SI facile à l'ignorance et au charlatanisme de se prévaloir aux yeux d'une foule de
gens qui se persuadent, meine encore aujourd'hui, ipie la nature a établi une sorte
d'harmonie cntrcnos maladies et les plantes; qu'elle n ' a f i i t v e n i r l c (|uiu(piinaauI>érou
que ])our guérir uos lièvres en Europe, et que nous ue tarderions pas il être suffo(piés
par l'abondance de nos humeurs, si le Levant ne prodoisoit pour uous la casse et le
sene. Cesspéi nlatioiis de l'empyrisnie, encouragées par notre pusillanimité eommencent
néanmoins ;i se dissiper, quoique très-lentement, et des vues plus p'hilosopbques
dirigent nos observations dans l'étude des pl.iutes.
Sans doute ces grappes, d'un beau rouge éclatant, suspendues aux rameaux du
Grosciller, n'ont j u éch.appei- i, l'oeil des habitans de cescontrées sauvages, et l'acidité
rafraiclussantc de leurs fruits aura long-temps désaltéré ces hommes simples au milieu
de leurs travaux champêtres ; mais nue délicatesse mal entendue a souvent éloigné do
iios ubies des alimens trop simples, d'une acquisition trop facile, et qui ne seiiiblent
destmes qu'aux gens rustiques : cependant, lors,p,'on eut imagine de tninsiJorter dans
nos jai-dms cet arbuste élégant, lorsque la culture oiit un peu aclouci l'acidité de ces
fruits, ou commença probablement il reconuoitrc qu'ils n'étoient pas à dédaicmer et
la grosedle occupa une plarc dislinguée parmi uos fruits d'été. " '
Ses cpialités bienfaisantes, son acidité émou.sséepar lesucre, la rendirent d'un usa»e
general. Très-bonne i, manger crue, on en fait encore une eau très - rafraichi.ssamS
.rt saine dans les chaleurs de l'été, des gelées, des ronlitnres, des sii-ops ctc Les
lemes observations peuvent s'apj.liquer au (Jro.seillér épineux ; mais ses baies sont
très - inférieures ii
comme assii
d'un goût bien moins agréable, on en assaissonne lesmaquc
un peu làdes lorsqu'ils sont murs, d'une saveur douce, vint
que la groseille rouge.
a celles du Groseiller ronge. Il est jiliis ordinairement employé
leiiicnt ; avant sa maturité, on le substitue au verjus, quoique
quoiqiii
X, etc. Ces fruits sont
, moins rafraîchissans
E S P i; C E S.
Tiges satis ai^iillons.
1. RTBES vulgare. GROSEILLER commun.
R. /a™,,. herbncei,. G. . . n , ,ig„iU„.,; g,. p,„i„,„. „ „ „
pl..,,..,cul,,. L»,. Dicl. vol. 3, p.s. 47. coale,,,. herb.o& ; c i l e ,,i„e.
V A R I É T É S .
• . RIBES .-.learcy-kcM ,• loK, /olior„„, br„.l..,c„li, , pelioli, . pc,U,nc„lis,ue Mir.uti,.
Gros,„turia syLcsCHs ,ubra. C. BAUH, Pin. paiz aSS
Le GHOSEILLEIl commun sauvage.
« « . G„,.. k , , M ä ,,.,„,„•.«„.„ » IVeii. J„, „ ,.„,. S.;..,',!,,;'""
e lespece dapre, les de^ripaens ImompleHes ,|u'lü noiis eu ent Isi^e,; non. erevens düilleurj oeil laul
te inntiriT^ lerne.).,r.. '
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