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I36 8 A L I X .
l'ovaire subulé, v e l u ; un style court;
Cet arbrisseau (
S A U L E .
stigmate bifide; les capsules pubescentes.
t dans les Alpes, les Pyrénées, et en Lapponie.
42. SALIX berborifolia.
S. foliis sessilibiis, ovatis, dentato~serratis,
'is, niteatibus. PA).LA8. Flor. Ross. v. 1.
82. GM Sibir. 1.55. tiff. 5.
SAULE à feuilles d'épine-vinctte.
S. à feuilles .sessiles, ovales, dentées en :
luisantes et veinées.
Arbrisseau rampant, souvent haut d'un pied et plus, divisé en rameaux tortueux,
ramassés en l)uisson, revêtus d'une écorce glabre, jaunâtre; garnis de feuilles sessiles
, nombreuses, petites, ovales, formes, luisantes, très glabres, marquées de veines
saillantes, réticulées, dentées en scie à leur contour, persistantes pendant l'iiivor,
même sous les neiges. Les cbatons mâles sortent de l'aisselle des anciennes feuilles ;
ils sont greles, terminaux, velus, à deux et trois étamines, de la longueur dos fouillcb;
les chatons femelles plus courts que les feuilles; les capsules peu nombreuses, assez
fortes, divisées en deux valves roidées en-dehors, glabres (d'après la gravure do
Pallas). Cet arbuste croît sur les montagnes alpines et sur les rochers pelés de la Sibérie,
de la Russie; on le rencontre même au Kamschatka.
43. SALIX myrlilloides.
SAULE myrtUlc.
5. foliis integris, glabris, ovatis, aculis. I.i.\.
S, h feuilles glabres, n ales, aiguës
Spec. Pkuit. p, loig.
SALIX foliis ovato-lanceolatis, glabris, ohs'
.\Li.BR. Helv. n. i64fi.
Salix foliis integris , glabris, ovatis, altern.
FLOU. Lap|H)N. 357.
. 8. fig. 1. K. FLOR. Suet
804. mj.
Salix pumila ; foliis utrinque glabris. J. BAUH, Ilist. 1. Pars. 2. p. 217. Ic. TOUHKEK. Inst. R.
Ilorb. 691.
Salix humilis, repens. LOBLL. Icon, I58.
6. Eademfoliis obovatis, obtusis, basi subcaneatis.
Arbuste dont la hauteur n'excede pas ordinairement huit à dix pouces, dont les
tiges sont presque couchées et produisent plusieurs rameaux diffus, glabres, d'uii
brun rougeâtre, garnis de feuilles alternes, médiocrement pétiolées, ovales, ou
ovales-oblongues, un peu pubescentes dans leur jeunesse, parfaitement glabres
dans leur entier déveloj)pement, un peu épaisses, vertes à leurs deux faces, veinées,
réticulées en-dessous, presque luisantes cn-dessus, très entieres à leurs bords,
aiguës à leur sommet, un peu retrécics à leur base, dépourvues de stipules. Les
flours sortent des mêmes bourgeons que les feuilles; elles sont disposées on chatons
courts, cyhndriques, jaunâtres, pédonculés; les pédoncules garnis de quelques
fouilles. Les écailles calicinales un p e u acuminées; les capsules péclicellées, glabres,
ovales, aiguës, d'un verd jaunâtre, à deux valves, un peu recourbées; les semences
enveloppées .à leur base d'une aigrette très é;paisse, très blanche, plus longue que
les capsules.
La plante (>, que je possédé des Alpes de la Suisse, différé do la précédente jiar
ses fctùlles obtuses et arrondies ii l e u r sommet, un peu alongées, presque rétrécies
en coin à leur base. Ces plantes croissent dans les départements méridionaux de la
France, en Suisse, dans la Suede, la Lapponie, dans les pâturages dos montagnes.
SAULE.
SAULE hetliacé.
S. i[ feuilles orbiciiLiirt'S , glabres
. p. 74 1
1649.
• 3/
dentées en
7. JACÇ.
S A L I X .
44. SALIX herbacea.
S. foliis serraiis,glabris, orbiculatis. Lis. Syst.
Pl. V.4.P.228.
SALIX herbacea. FLOR. Lappon. 355. t. 8. fig. H, et t. 7. fig. et FLOD. Sitec. n.ëoo,
Vind. 2QC. GUAN. Illiistr. 77. OEDKH. Flor. Dan. t. IJ7. Homi. Sal. '
fig. 1, 4. Pow. Encycl. v. (i. 21. 1 ;î.
Salix foliis orbiculatis, serratis, glabris ; iulis paucifloris. H.U.LEB. Helv,
Salix saxatilis, minima. C. B ^LH. Pin. 474. etProdroiii.
Salix alpina, Incida, repens, alni tôt undaïfolio. BÛCCON. MLIS. •>.. p. 59. t, 1. iig. Ultim.
Ilerba fade pyrohv. MART, Spiisb. t. 5. fig. 13.
Salix alpina, belulae nance folio glabro, repens. RbObtK. I«^ppon. loo.
Salix alpina, alni rotondo folio repens. TOLKM-I', Inst. R. Herb. 5<ji.
Pjrola mariana, subrotundo nlmi foliis glabro. PLUKBV, Pliytogr. 43G. fig, 7.
Cet arbrisseau est un des plus petits que nous connoissions; il pousse hors de
terre de.s tiges hautes à peine de quelques pouces, el qui ne portent souvent que
deux feuilles et un ou deux chatons; niais ces tiges peuvent être considérées comme
des rameaux, si d'ailletu-s l'on lait attention aux souches de ses racines l o i f u es
quelquefois d'un pied, qui rampent ordinairement à la surface du sol, sur-tout
lorsque celui-ci est pierreux, peu profond. Ces souches produisent des rameaux
nombreux, tortueux, fort petits, presque droits, d'un brun noirâtre, iné-alemeiit
ramifiés. Les jeunes pousses de l'année n'ont ordinairement que deux fouilles qui
sortent du même bourgeon avec les chatons: ccs feuilles sont pétiolées, arrondies
ou orbiinilaires, entieres ou légèrement dentées on scie à leurs bords, obtuses ou
uu peu échancrées à leur sommet, glabres à leurs deux faces, ayant à peine un
pouce de diamotre, soutenues jiar des pétioles, à demi-cylindriques, canaliculés,
pubescents, un peu alongés, dépourvus de stipules et de glandes.
Les chatons, souvent solitaire.s, sur-tout dans les pousses do l'année, quelquefois
au nombre de deux ou trois pour les deux sexes sur chaque aibusto, sont dioits,
courts, pédoncules, garnis de très peu de Heurs, et de quelques feuilles à leur ha.'îU.
I.os écailles calicinales sont lâches, distai 1 tes, ovales, un peu alongées, obtuses, un
pou pubescentes dans les Heurs iiuiles, glabres ou légèrement ciliées daiLs les fleurs
femelles. Les étamines, au nombre do deux, ont des filaments droits, filifbrmes,
réunis à leur base, plus longs que les calices, terminés par des aiitlieres jaunâtres,
fort potiles, arrondies, biloljécs; l'ovaire est glabre, oblong, uu peu comprimé, le
style court; dcu.^ stigmates jaunâtres et réiléchies; les capsules ovales, aiguës, glabres,
roussâtres, s'ouvrant en doux valves, roflochies on-dchors, et contenant dos
semences solitaires, linéaires, environnées d'une aigrette droite, soyeuse, luisante.
Ce petit arbrisseau croît sur les hautes montagnes des Alpes, parmi les pelouses,
oit la végétation est interdite aux autres arhres et arbustes.
OBSEIIVATIONS. La crainte de faire de doubles emplois, ou d'ajouter à l'obscurité
d'un genre déjà si difficile à traiter, m'a déterminé à omettre plusieurs autres especes
do Saules, ou mentionnées par des autours modernes, ou cultivées dans les jardins.
Ces Saides ont la [duparl trop de rapports avec ceux que j'ai décrits, ou sont trop
peu connus pour les caractériser avec la précision convenable. L'observateur, accou-
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