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si intime à coté des Saules, que
entre e u x ; et ce qu'il y a de pli
les points di
nombre de
S A U r> E.
pas encore d'intermédiaire
contact nombreux qui les réunissent
laractercs qui ne permettront jamais di
malgré
.1 grand
ne connoissoj
innantj c'est que ces deux genre
• t séparés pajles
confondre
nommes secc
mais l'on ve
En effet ei
gards sur l'ensemble de ces
les cimes étalées s'élevent souvent très 1
les i
ndaires d'après des convent ions fondé e s jusqu'à u n certai poi r
ra combien ici ils devieiment essentiels.
1 établissant le caractere de ces deux genres, si 1:
iché
les seules parties de la fructification, on n'y trouve qu'une foible dilférenc
deux à cinq étamines, une écaille calicinale entierc, la radicule inférieure di
les Saules ; huit à trente étamines, une écaille cahcinale déchirée à son somm
la radicule supérieure dans les Peupliers; di
lus deux des fleurs di(
disposées en chatons; deux ou quatre stigmate
D capsule à deux valves
sieurs semences garnies d'aigrettes.
l'ques
plulenses,
Quelle diiïcrence si, au lieu de cette foible distinction, nous portons n(
igétaux! Les Peuphers sont de grands arbres
t ; leurs feuilles sont épaisses, i
deltoïdes, fermes, coriac
gés, comprimés latéralement, t
disposées sur des chatons, renfe
la base, distillant
; sont que des arb.
persistantes
Les Saules i
dont les rameaux sont souples
deltoïdes, point anguleuse
lées, les bourgeons point
; leurs pétioles, souvent glanduleii
•s mobiles, d'une grande souplesse
liées avant leur développement dan
le hqueur visqueuse, balsamique.
leaux ou des arlir
dancés, flexibles:
idiocrement pétiolées
isqueux.
sont alon-
; les fleurs
s des écailles
très tenace,
d'une ha r médi o c r e ,
les feuilles entières, point
ovales-obrondes,ou lancéo-
()n a essayé d'étabhr des sous-divisions pour faciliter la
connoissanee des esr
ce but; mais celles
d des especes. Linné
mtieres, ou dentées;
L\spoces qui devroient
;étés qui perdent Je
peces; elles peuvent bien jusqu'à un certain point rempli
i présentées jusqu'alors interrompent fordrc nalun
les avoit di\
d'après les feuilles glabres ou velues, <
outre que ce
vision place à de grandes distances des
être rapprocl
n t k iiême espc ce présente des v;
principal caructcre de k division, telles que des feuilles glabres lorsqu'elles devroient
être velues, entières au lieu d'être dentées. M. Decandole, dans la nouvelle
édition de la Flore française, qu'il vient de puUicr, a établi les sous-divisious
d'après les capsules glabres ou velues; elles me paroissent préférables à celles de
i . i n n é , moins vari.ables, mais elles ne peuvent être admises pour l'ordre naturel,
d'après lequel il faut passer de,ç grandes especes aux petites, ou des petites aux
—andes. Quoique l'on rencontre dans les vallées des arbustes peu élevés, cepennt
on peut dire en général que les plus petites especes de Saules croissent sur
u'elles sont d'autant plus ])eLites que les hauteurs sont
dant dir
les montagnes, et mê
plus considérables.
L'ÉTYMOLOGIE du jnot Sfudc i>aroît avoir été cujpruntée du mot lat
ruUre,
dolent
sauter, s ' é k n c e r , à cause de l'accroissement rapide de ces arbres cjui
s'élancer du sein de la terre avec une célérité peu commune, sur-tout a.... -
taux ligneux.
Les anciens, tels que Pline, Théophraste , Dioscoride, ont parlé de plusieurs
Saules: il seroit aujourd'hui très difficile do déterminer avec certitude la plupart
S A L I X . S A U L E . io3
des espcces dont ils ont fait mention; elles se perdent et se confondent avec les
variétés nombreuses de ce genre : la synonymie des auteurs devient par k même
raison très douteuse; ;i f o n ent reprend de la citer, on ne le peut Jaire qu' a v e c
doute pour le plus gr; Dinbrc c 3S cspet
Ob5 •ATIONS GÉNÉRALES. LeS S a ul
jesti
S qui occupent le p
de Saules s'élèvent à p'
par une dégradation insor
de liaut. Avant de présent^
genre il ne sera pas sans ii
:-êt de
végétaux, étonnante par!
avec k q u e l l o ils végètent et se perpétuent, p;
leur domicile, et par la place
n'ont point l'éclat imposant des ^
sous une fuulo d'autres rapports.
Les uns embellissent et ombn
t le fond des
des grands Ile
es entrelacées s'oj)poscut ai
fondes, ou bien placés sur les r
ils en fixent k mobilité; leurs r
et servent de digue aux ravages des eaux
la végétation dans un sol stérile et sablo
de leurs fcuUles, et le convertissent ci
arbres qui paroissent dans les terrains m
lont point du nombre de ces arbres ma-
;micr rang dans nos forêts; les plus grandes especes
k hauteur de nos arbres fruitiers ; les autres passent
;ble à l'état d'arbustes à peine de quelques pouces
en détail les principales especes contenues dans ce
!OUS arrêter sur cette siugtdiere famille do
idividus variés qu'elle renferme, par la facilité
les différents lie
portante qu'ils occupent dan
uids arbres, ils n'en souLpas u
ils ont fixé
nature. S'ils
t dan^
, da
ifs appellenl, à k faveu
l e u x , le bonillenl par b
un gazon fertile ; ce Si
igcux noiivell
d'autres especes dédaignent le bord des rivieres, les n
leur infériorité, prendre place dans les forêts; mais elles ,
phr les grands vuiilcs, d'habiter les taillis, et n'osent se i
arbres sous lesquels elles seroient étouffées.
En jetant un coup-d'oeil s
lous y retrouverons cette v
r k s
Quelle éléj
l'aspect de
s'est repose
porté de ne
. i pr :i I'Ik;
Lércssante des divci
iété admirable qui caractérise
une tant de jouissances agré;
,re Saule blanc {SulU alba) si ^
'un verd argenté, luisant et soyi
c l'rotea du Cap de lionne-Espér
légligé parmi nous, cet arbre n't
1 feuillagi
us les bci
eau. Troi
rence que parccqu'il est né dans nos contrées, qu'il y croît ;
hté; on lo relegue dans les bourgs et les campagnes, cl no
que très rarement l'entrée dans nos jardins do pkisanco.
les vallées prosablc
mouvant,
X éboulements,
•de leur ombre,
chute annuelle
•nt les premiers
niient sortis des eaux;
lis; elles vont, malgré
; eonlentoiit d'en reinlêler
parmi ces grands
rses especes de Saules
) los productions de la
ablcs. Quelle beauté,
commun par-tout ! à
e voyageur qui
s'y croit trause
notre indifféme
grande faeilui
permettons
Noi oduit le Saule pleureur {SaUx hahjlonica); i
, pa
léritoit d'y
1 sentiment exquis de sensibilité qui honore le coeur hu-
1 est sorti de nos bosquets pour oiner la tombe de ceux dont nous pleurons
la perte: il semble que ce soit dans l'homme un besoin, une sorte de jouissance
de cherclier daus les objets qui l'environnent l'image allégorique de ses passions,
de ses alfoctioiis. Do tous les êtres de la nature aucun ne lui en olfre davantage
que les plantes; les fleurs lui fournissent des guirlandes pour ses jours de fêtes;
le Laurier ceint lo front du guerrier; le Lierre, celui des poètes, et le Myrte
couronne la tête des amants heureux. La douleur a aussi ses emblèmes: longtemps
le noir Cyprès a ombragé les tombeaux ; mais la vue de son feuillage épais