2. PALIURUS inermis.
P. inermis , foliis integris, glabris, ovatis ;
calice quincjiie-partito; floribus axillaribus;
pedunculis multifloris. N.
PALIURUS inermÀs. Hort. M. Paris.
PALIURE inerme.
P. inerme , à feuilles entieres, glabres, ovales;
calice k cinq divisions ; fleurs aux aissellesdes
feuilles ; pédoncules couimnns chargés de plu.
sieurs fleurs.
Arbrisseau élevé à quatre ou cinq pieds, à feuilles a l t e r n e s - o v a l e s , glabres,
très entieres sur leurs bords. Les fleurs sont situées aux aisselles des feuilles, et
réunies au nombre de quatre ou cinq sur un pédoncule commun. Le calice est
à cinq divisions aiguës à leur sommet, et vertes. Les pétales sont petits, concaves,
de couleur j a u n e , et insérés entre les divisions du calice. I.es étamines, au nombre
de cinq, sont opposées aux pétales, et situées sur un disque charnu central qui
entoure le style.
En automne au Muséum d'histoire naturelle, où il est cultivé.
HABITE. L'Amérique méridionale.
E X P L I C A T I O N DE L A P L A N C H E 17.
I. Fleur vue en dessous, a. Fleur vue en dessus. 3. Fruit entier. 4. Fruit dépouillé df
Li membrane tjui l'entoure, et coupé transversalement. 5. Graine.
LIRIODENDRUM. TULIPIER.
L I R I O D E N D R O N . LINN. Classe XIII. Polyandrie. Ordre V I I . Poligynie.
L I R I O D E N D R U M . Juss. Classe X I I I , Dicotylédones j)olypétales. Étamines
hipogynes. Ordre X V . LES MAGKOLIERS.
G E N R E .
CALICE, A une , deux ou trois divisions , (juelquefois nul. Divisions
oblongues , concaves , ouvertes en forme de pétales, et caduques,
quelquefois muni à la base de deux bradées non
persistantes.
COROIXE. Six et quelquefois neuf pétales réunis en c l o c h e , arrondis, obtus,
caniculés à leur base ; les trois extérieurs caducs.
ÉTAMINES. Filets nombreux , plus courts que la corolle, hnéaires ; andieres
en grand nombre , oblongues, adnées aux côtés des lilaments
qui siont applatis.
PISTIL. Ovaires nombreux, disposés en cône , surmontés d'autant de
stigmates globuleux et dénués de styles.
PÉRICARPE. Samares en nombre égal à celui des ovaires , renflées à leur
b a s e , et divi.sées en deux loges monospermes, terminées par
une aile membraneuse plane - l a n c é o l é e , imbriquées autour
d'un axe siibulé, et caduques.
SEMENCES. Nombreuses, solitaires dans les samares supérieures, et deux à
deux dans les inférieures, ovales, un peu comprimées, glabres,
et coriacées eu dehors.
CAKACTERE ESSENTIEL. Stigmates insérés immédi a t ement ; l'c FRI
samare à une ou deux semences, et ne s'ouvrant point.
CAaACT£RE SECONDAIRE. Aibrcs et arbrisseaux H feuilles simples, souvent lobées
et à fleurs solitaires.
OiiDRE NAxmiEL. Les Tulipiers se trouvent compris dans la famille des Magnolicrs,
et se rapprochent des plantes de ce genre par plusieurs caractères : leur fruit
ou samare, qui ne s'ouvre point, et leurs stigmates sessiles, ne permettent pas
néanmoins de les réunir comme on l'a fait autrefois.
ETY-VIOLOCIE. Le nom de Liriodendrum a été donné aux plantes de ce genre ii
cause de la ressemblance de leurs fleurs avec celles de la famille des Liliaeées
et particulièrement des Tulipes.
OnsERVATiONS. On connoit quatre especes de Tulipiers, dont une, naturalisée en
Europe depuis plusieurs années , croît dans les forêts de l'Amérique septentrionale.
Les trois autres se trouvent en Chine et dans les Indes.
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