S A L I X l l a b v l o n i t a.
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S A L I X . SAILE. ,,3
droits, liliformes, cotinivons ct velus i. leur base, uuo fois plus longs t|uo les écailles.
Les cîiatoiis l'cuicllcs sont grcles, alternes, cyliiidriiiues, loiig.s de dcuxpouccs; leur
pédonciilc to.nontcux, prc.squclong d'un pouce; les icaillos calicinales olilongnes,
1 peu aigntis à leur sommet, à peine velues. L'ovaire est sessile, ovale-oblong,
glabre, verdàtre, surmonté d'un style court, bifide ii s nmet, tenniné par quatre
stigmates obtus. Les capsules sont ovales, oblongues, ventrues à leur base, à peine
pédonculées, jaunâtres quand elles sont mûres; les valves fortement réfléchies cnilchors
; les semences enyir,muées à leur base d'une aigrette luisante. Los fleurs sont
quelquefois monoiques sur le même chaton, dont les fleurs fenicîles occupent la
base, et les Hours mâles la jiartio supérieure. Cet arlire est commun dan.s los bois,
le long des ehemins, et dans les environs des bourgs et des villages.
L'écorce uu peu avancée de cet arbre est astringente, mais point balsamique. Sa
décoction est antiputride : celle des jeunes rameaux, prise en infusion, est employée
dans les fievres intermittentes, ct contre les vers lomlirics. Ou obtient de la même
écorce une couleur ronge sanguine. Dairs les pays chauds, les branches coupées
distillent une liqueur mielleuse, qui devient une sorte de manne p a r l a dessication.
Souvent les feuilles sont toutes couvertes de l'écume blanchâtre du Cicada spu-
Le bois est blanc, lisse, fii)reux, fort tenace; il donne une chaleur médiocre,
brille également, rend pet, de fumée. Ses rameaux flexibles sout emjiloyes il l i i re
des lions. C'est d'ailleurs un arbre dont la culture facile est agréable; il fournit un
bel ombrage, et plait aux yeux par la beauté de son feuillage argenté. Los cirovres,
les vaches, et les moutons en mangent los feuilles. On ramasse dans plusieurs pays
le duvet renfermé dans les capsules des chatons, qui approche beaucoup de l'édredon.
On en fait des meches, et l ' on soupçonne qu'il pourroit servir pour la fabrique
do certaines éloll'e.s. On fait des cercles et des eorbedlcs avec les grosses blanches,
et dos liens avec les petits rameaux. Le charbon est bon pour les crayons et la
poudre à canon.
8. SALIX Ba]>ylonica. Tab. i j.
S. /ülih serratis. glalris. Urifuri-Utnceolatis ;
raaiispendutis. LTX. Spec. Pl. P.
S.\I.1X Eahylorwa. M.LLKR. Diet, r
SAULE Pleureur. Pl. 37.
S. ,'i feuilles glabres, liaéaires-lanci'olées, lietiti'es
en scie ; à rameaux lo,ij;s et pendaat.s.
Iter. 3. p. ,3oy. t. 3 4 fig. GOCAX. 111,,.si. n. l e ;,
Di sro.vr. Flor. Ail. v. p. 3C„, Pon,. Kncycl. v. (J. n. , •!.
^oli^Orie,italisif/.^g,.llis deorsaaipulchrepen^icimbus. ToiRMir. Ceroll. p. '[..DCHIM, Arbr v 2.
p. ao.
Sali^ ,1'abicai foiiis alriplicis. G. IS.lca. Pin. 470.
Garb Ambitm. RAIJVV. lier, iS.j. D.MEEA. Appi-ntl. 3o.
Vulgairement S,iLe rLEenciB. Par.isol du grainl .Seigneur.
Cet arbre, admis aujourd'hui dans tous les bosquets, s'éleve â-pcu-près à la hauteur
de vingt pieds; .ses rameaux sont très longs, fort greies; presque simples, pendants
de tous côtés, très souples', revêtus d'une écorco glabre, d'un brun noirâtre, garnis
de feuilles longues, alternes, pétiolées, étroites, lancéolées, longues de quatre à
cinq pouces, sur un demi-ponce de large, aiguës à leurs deux extrémités, glabres
i\ leurs deux liices, d'un vcrd tendre en-dessus, presque glauques en-de.ssous. finement
dentées en scie à leur conlonr, acnniinécs à leur sommet, traversées par une
nervure d'un blanc jaunâtre; les nervures latéi-ales très fines, simples, obliques;
3. 29