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FLEURIT. En liivcr ; ses fruits miirissent dans le printemps. « L a Heur n'a aucun
«mérite; mais le fruit en mûrissant devient succulent comme une petite mûre; il
«a un goût sucré et agréable. DUHAM.
HABITE. Les côtes maritimes ct méridionales de la France , l ' A f r i q u e , et le mont
Atlas où M. Desfontaines l'a observé.
3. E P H E D R A f r a g i l i s . DESFONT. EPHEDRA f r a g i l e.
E. amenCissessiUbus.masculisaggregatis, E. à cliatons sessiles, chatons mâl.-s n'unis,
articui:s ramorum secedentibus. DESK. noeuds des rameaux T<cartes les uus des aulros.
Flor. Atî. 3. 3/2. ^
EPHEDRA cretica tenuioribtis et rarioribus JlagelUs. TOL-R.VEK. Cor. 53. VAILI,. lierb.
Equisetum montanum ci-eticum. Au'. Exov. le. fceinina.
Arbrisseau qui s'éleve à deux ou trois pieds de hauteur. Rameaux cylindrirjues
légèrement striés, opposés, verticillés, fragiles. Fleurs dioïques. Fleurs mâles,
chatons réunis aux noeuds des tiges, rarement solitaires, sessiles. Fleurs femelles
se changeant en une baie rouge, ovale, sessile ou presque sessile.
HABITE. L-'Espagne et les côtes maritimes de la France méridionale.
4. EÎ'IIEDRA distachya. EPHEDRA multiflore.
E. petluncidL oppos'uis, arnemisgeminis. E. h pédoncules oi>posi's, à clialons gt^minés.
IPII1'.DRA distachya. Lisx. Spec, riant. 1472. AIT. Hurt. Kew. 3. 16.
Ephedra maritima, major et minor, mas. et foemina. TOUUN. INST. C>fi3. SCHAW. Specini.
Il- 2 . 4 .
PoUgonnm marinwn sive cocciferum I et 2. TADLUX. LE. 8S6. mas e! foem.
Voligonum quartum Plinii, majiis et minus. CLUSI. Hist. 92. Icon. 836. mas. et foemina.
Po/igoiiiim lamifolium scandens. G. BAIJH. Pin. i5.
Tragos. CAMKR. Hort. 171. tab. 46.
V u k a i r e m e n t ? ^ de 7
Arbrisseau qui s'éleve à trois ou quatre pieds de hauteur. Tige rameuse ressemblante
aux prèles; chatons munis à leur base de deux stipules seches, lancéolées.
R.àe formée par les écailles des chatons femelles qui deviennent charnus et
succulents.
FLEURIT. AU commencement de l'été. Les baies mûrissent peu de temps après.
HABITE. L'Espagne, et les contrées maritimes de la France, de l'ItaUe , et du
Valais.
PKOI-IUÉTÉS. «Les fruits mûrs de l'Ephédra ont, comme nous Pavons dit, une
«crudité agréable: on les conseille pour tempérer l'ardeur de la bile.« DUIIAM.
ü i i i e l in SC trouvoit fort heureux de rencontrer les fruits mûrs de l'Ephédra à
un seul éi)i pour calmer la soif ardente qu'il éprouvoit dans les vastes campagnes
de la Sibérie. Son fruit est assez agréable à manger. On prétend que les baies de
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