S A i: J. E.
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npi-imés, caiialiculés, rare
ft leur face inférieuro; les pélioles sont conrts
glanduleux, dépourvus de stipules persistantes.
Les (leurs mâles sont réunies sur des cliatons greles, allorncs, au nombre de six ou
sept, cylindriques, légèrement velus, un peu aigus, longs de deux pouces et plus,
supjiortés par dos pédoncules longs d'un d(;mi-pouce, tomentcnx, munis de quelques
folioles ovales, oblongues, réfléchies, pileuses, les unes lancéolées, d'autres plus
courtes, élargies vers leur sommet. Les écailles calicinales lâches, ovale.s-lancéoléos,
un pen concaves, légèrement pileuses, contenant chacune deux étamines; les filaments
un peu plus longs que les calices, réunis et légèrement pileux à leur base;
les antheres petites, arrondies, à deux lobes. Les chatons femclfcs sont droils ou un
peu inclinés, cylindriques, longs d'environ trois pouces, pédonculés; les pédoncules
longs d'un pouce, un pou tomcntcux, garnis de trois ou quatre folioles, les
deux snpérieures (q)posées, ovales, plus longues que dans les nulles, entieres, un
peu velues à leurs bords. L'ovaire est ovale, obfong, presque sessile, v c n t i u à sa
base, glabre, plus long que le calice; le style court, les deux stigmates épais, obtus;
la capsule ov.de, oblongue, légèreniuiu pédonculée, acumince à son sommet; renfermant
des semences fort petites, verdâtres, liuéuircs-laucéolées.
1-a plante présentée comme inie espece par x\L Thuillier, a trop de rapports avec
le Siilix vùellîna, pour en être autrement distinguée que comme une simple variété.
Les rameaux et les chatons femelles sont jaunes et luisants comme dans le Saule
fragile; les feuilles longuement linéaires, très aiguës, dentées en scie, membraneuses,
luisantes, marquées de nen,'ures jaunes, roussâtres; les écailles calicinales
oblongues, le style alongé, les fleurs jaunâtres. Il croît sur les bords de la Seine
près Long-Champ, et fleurit en avril et en Mars. (TUI/ILL.)
Cet arbre croit dans les contrées tempérées de l'Europe le long des chemins, des
rivieres, ot des fossés humides.
Son bois est blanc, tenace, flexible, l'écorce cendrée, ou de couleur canelle, le
liber jaunâtre, on fait avec ses rameaux dos corbeilles, des liens et beaucoup d'autres
ouvrages économiques. Schoeffer a fabriqué avec les aigrettes des semences un
papier grossier. On présume qu'elles peuvent être employées aussi comnu! celics
du coton, dans la fabrique des étoffes communes. Son écorce peut également servir
dans la teinture, étant traitée convenablement. Son extrait est amer, astringent,
fébriluge.
11. SA1,L\ pentandra. SAULE h cinq étamines.
S. foliis serra! (S, glabris ; ßorihus penrandris. S. u TfuilU-s glabrrs, dentées en scie; ileiirs à
L,^. Sp.PI.p.i44. cinq étamines.
SALIX pentandra. Flor. I<ap. p. 370. t. 8. Og. 3. GMKL. Sibir. v. 1. t. 34. lig. 1 VILLAHS. Dauph.
V. 4. p. 7(i/,. rm yd. ï . 6. „.4.
Hali.x ßor. bus glabris, ovato-lunceolaiis ; petiolis g la n du losis ; flo ribus he.vastemonibus. HALLER.
Hdv. n. ißSg.
Sati.c montana, major; foliis Laurinis. TOUR NUK. Lisi, R. Herb. 5g 1.
Salix folio Lainvo, si-u lato ,glubro, odorat o. l'oi. Hisl. 1420.
Viilgain ment SAI LK odiiranl. S.MH.C À feuillcs de I.aiirier.
Cette espece, très
3.
du Salix hrrinap/irudilica, s'en dislingue par ses fleurs
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