ou sous des cerceaux couverts de nattes, et les exposer en plein air dans les
temps doux. Au printemps de la seconde année, on pourra les transplanter siudes
planches en popiniere dans un heu abrité. Lorsqu'ils auront acquis quatre ou
cinq pieds de hauteur, on les mettra dans l'endroit où ils doivent re,ster. Plus on
les enlcve jeunes, mieux ils réussissent, et leurs racines s'étendent considérablement.
K J'ai cependant vu enlever, dit Miller, de ces arbres assez gros qui ont
K résisté à la tran.splantation ; mais j'ai remarqué aussi que de jeunes plantes de
„ deux ou trois années, que l'on avoit tenues serrées dans la pépiniere, étoient
« devenues plus grandes en quinze ans que ces vieux arbres ». On doit les placer
à quinze ou vingt pieds de distance les uns des autres. Tant qu'ils seront jeunes,
il no faudra pas les éhrancher pour les faire monter ; ce n'est que lorsque la tige
aura acquis de ia force qu'on pourra retrancher quelques branches, et même avec
beaucoup de précaution, en coupant peu de branches à la fois, et ayant soin de
recouvrir la plaie avec un mélange de terre franche et de bouse de vache.
Voici trois especes encore peu connues :
2. LIRIODENDRUM Coco.
L. foliis ovatis nitidis, floribus solitariis, ca- 1
lyctbus triphyllis , corollis hexapetalis.
LoL'REino Cocli. 424-
HADITE. La Chine et la Cochinchine.
3. LIRIODENDRUM Figo.
L. foliis incun'is reflexis, floribus solitariis,
calycibus spatkaceis, corollis hexapeCalis.
LOLREIRO Cocliin. 424.
IlAiinE. La Chine.
TULIPIER Coco.
T. il feuiUes ovales, blanchâtres, ii fleurs solitaires
, calices à trois divisions, corolles à
six pétales.
TULIPIER Figo.
T. à feuilles recuurbécs, réfléchies, à fleurs
solitaires, calices munis d'un spathe, corolles
à six pétales.
4. LIRIODENDRU-M Liliifera.
I;. foliis oblongo - lanceolatis, catyce nullo.
TULIPIER Liliacée.
T. à feuilles oblongues, lancéolées, calice nul.
WiuD. Sp. PI. 2. J255.
HABITE. Les montagnes de l'isle d'Amboine.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E 18.
I. Etamint. — 2. Ovaire.
"P
m A
CASTANEA. CHATAIGNIER.
F A G U S . LINN. Classe X X I . Monoücie. Ordre V I I I . Polyandrie.
F A G U S . Juss. Classe X V . Dicotylédones apétales. Ordre I V . LES
AMENT.^CÉES.
G E N R E .
Fleur mâle.
CALICE. é t o i l e , oblongues,
t plus petites, et
Monophylle , à cinq divisions ouvertes
obtuses, un peu concaves, alternativ<
velues à leur base.
ETAMINES. Souvent au nombre de douze, h fdets capillaires, surmontées
d'antheres subglobuleuses, à loges renfermant le pollen, de
forme ovale.
Fleur femelle.
INVOLUCRE. Globuleux, quadrifide, velu et soyeux intérieurement, ordinairement
tritlore, persistant.
CALICE. Monophylle, adhérent, à quatre ou cinq divisions pointues.
PISTIL. Ovaire presque globuleux, surmonté de six styles cartilagineux
et persistants.
PERICARPE. Renfermant une à trois noix ou châtaignes arrondies, convexes
d'un côté, aplaties de l'autre, coriaces, très glabres, marquées
à leur base, monoloculaires, monospermes.
SEMENCES. Conformes à la n o i x , farineuses; lobes ridés, et crevassés à
l'extérieur, très adherents.
CARACTEIIES rsSENTiELS. Flours mâles, rapprochées par petits paquets sur des
chatons linéaires, grêles, fort alongés, monoïques. Fruit farineux.
CARACTERE SECONDAIRE. Arbres et arbrisseaux à fleurs monoïques ; chatons axillaires,
et souvent un peu au-dessous des fleurs mâles ; à feuilles simples.
ORDRE NATUREL. Le Châtaignier, réuni au Hêtre par Linnéus et M. de Jussieu,
en différé par la disposition de ses fleurs mâles, et par son Ihiit qui est farineux.
MM. Delamark, Goeitner, et Ventenat, ont rétabh le genre Castanea;
il se trouve placé à côté du Hêtre dans la famille des Amentacées.
OBSERVATIONS. Guettard a observé sur les jeunes feuilles du Châtaignier des
glandes à houppes qui tombent promptenient, et il a remarqué ensuite à leur
place des petits grains blancs, brillants et durs. Cet habile observateur n'a rien
vu de semblable sur les feuilles du Hêtre. On en connoît deux especes, dont
une croît naturellement en Italie, en France, dans une grande parde de l'Europe.
M. Michaux l'a observée dans l'Amérique septentrionale. L'autre, originaire
de ce dernier pays, est cultivée en Europe depuis plusieurs années.
3. ,7