
Véronique Beccabunga.
Nom Allemand. Quellen Ehrenpreis. Rundblattrige Bachpungè.
•-----Anglais. Brooklime.
Elle fleurit depuis Mai jusqu'en Juillet. tf,
D i a n d r i e , m o n o g y n ie .
Ord. Nat. de L ia n é. XL. Personnes. Rhinanthacées, D c c a n d o l l e . *
C a r a c t . g é n é r iq u e s . Limbe de la corolle divisé en 4 segments, dont l ’infériéur est le plus étroit. Capsule
bil'ocu'laïre.
C a r a c t . s p é c i f iq u e s . Feuilles elliptiques, obtuses, Iporté es sur de courts pétioles, dentelées en scie.
Calice à 4 parties; Tige couchée, poussant des racines à sa'partie inférieure.
Cette espèce a quelques rapports avec la Véronique mouron , dessinée dans cette Flore n°. 131, mais s ’en
distingue facilement par la forme des feuilles et la couleur plus foncée des fleurs. Sa tige est couchée et
radicante dans sa partie inférieure, ascendante au sommet, entièrement glabre, cylindrique et succulente.
Les feuilles sont opposées, portées sur de courts'pétioles ; elles sont elliptiques, dentelées en scie, obtuses,
charnues , marquées de point très-fins , plus pâles sur leur surface inférieure. Les fleurs sont réunies en
grappes dans l’aisselle des feuilles. Les pédoncules dépassent un peu la longueur des bractées linéaires-
, lancéolées, un peu obtuses. La calice est à 4 parties lancéolées , un peu obtuses, à peu près de longueur
égale. La corolle d’un,' beau pourpre bleuâtre est un peu plus longue que le calice, comme on voit vers a.
Les loges- de la capsule, .qu’on voit Vers b , sont très épaisses et enflées, comme si l ’on voyait deux
capsules réunies. La plante .s’élève jusqu’à deux décimètres.
De G o r t e r fait méntion, d’après C om m e ly n , d’une variété à taille plus petite, qui nous paraît formée
dans un sol moins favorable au développement de cette Véronique. La tige est aussi quelquefois entièrement
couchée i donnant naissance à de nombreuses racines sur toute sa surface inférieure. On rencontre cette forme
dans les mares desséchées.
L ieu N ^ ta l. Dans les endroits humides, le long des ruisseaux et dans un terrain b as, inondé pendant l'hiver.
Très commune dans tout le pays.
U s a g e é c o n om iq u e .' On la mange en Silésie au.printemps en guise de salade. On peut l ’employer aussi
comme des épinards (L in n é . F l. suec. et G u n n e r ) ., Les vaches , les moutons et les chèvres broutent la
plante, mais les chevaux et les porcs la refusent (Pan. suec.) Le suc enlève les lentilles de la peau (Mat-
t u s c h k a ) . H ou t tu y n assure qu’on l’emploie pour guérir la gale des chevaux.