
C H E N 0 P 0 D IU M rubrwm.
Ansérine rougeâtre.
Jfom Allemand. Rother Gansefuss*
— - Anglais. Red Goosefoot.
Elle fleurit au mois d’Août Q i
P e n t a il d r i e , d i g y n i e»-
Ord. nat. de L in n é XII. Oleracées, Chénopodées, D e o a n d o l l e .
€ a r a e t . g é n é r i q u e s . Calice à 5 divisions , persistant, sans tubercules, et sans accroître après la fleu-
naison. Stile 2rfide; stigmates au nombre de 2 ou 3. Graine orbiculaire, nue.'
Car a e t . s p é c i f i q u e s . Feuilles en forme d’oeuf rhomboidal, un peu obtuses, dentées. Grappes de fleurs
droites,"composées , portant quelques feuilles , et plus courtes que la tige.
La tige est' droite , sillonnée, à feuilles épaisses, charnues , luisantes, ayant les dentelures profondes et
obtuses» Les fleurs sont réunies en grappes denses, feuillées, sortant des aisselles des feuilles ; ces grappes
deviennent, comme les feuilles, de plus en plus petites vers le sommet de la tig e , sans cependant
changer de forme. Les fleurs, dont on en voit une vers a sont peu apparentes- et'dé couleur rougeâtre.
Les graine s, dont on en voit une de grandeur plïis que naturelle vers b-, sont petites et d'un brun noirâtre.
La tige s’élève jusqu’à 5 décimètres.
Cette espèce a une couleur rougeâtre, qui devient surtout sensible dans les lieux découverts. Elle res-
semble, dans sa jeuneese, beaucoup au Blitum virgatum, avec leqpel ou l’a souvent confondu.
La plante, qui a été dessinée sous le nom de Chenopodium rubrum, dans cette Flore No. 5 4 , est le Cheno--
podium viride de L in n é ou lé Chenopodium album y viridfr de nia Flora Belgii Septentrional isI. p .226.
L ie u n a t a l . Le long des routes, dans les décombres, les jardins potagers et les fumiers.
Elle estindiquée par d e G o r t e r comme une plante commune.. Elle est en effet si commune dans les lieux
indiqués et surtout dans les- terres fortement amendées, qu’il me- parait inutile de- citer plus spécialement lès-
endroits ou: elle se trouve. La plante dessinée est du Sch arme rdans la Prov. de Groningen i
U s a g e é e o »,o-m i q u e. Ee bétail ne touche - ordinairement pas à la plante (H o u 11 u ij n ). T r a g u s et
■après lui L in n é et M a t t u s c h k a ont déjà indiqué, qu’elle donne là mort au cochons. Ou se méfié -donc de ■
cette plante, mais M. F a v r o d a. observé souvent, que les vaches, les moutons et les chèvres broutaient cette
•plante sans inconvénient, mais il n’a jamais yu la même chose chez les chevaux ou les cochons.