
R OS A can in a.
Rose canine,
Nom, Pharm. Rosa Sj’Tvestris, Cynosbatus.
A llem. Haynbutten; Feld- Heck- Hundsrosen.
A ng l. Common Dog-Rose 5 Wild- Briar Heptree.
Franp. Rosier sauvage ; Rosier des haies; Chinörhodon.
Elle- Fleurit en Juin, Tj.
I c o s a n d r ie , P o ly g y n ie .
Ord. Nat-, de Linn. xxxv. Sentiqueuses.
C ar a-et. Gcnér. Corolle pentapétale. Calice urcéolc 5 fide, charnu, resserré au collet. Semences
nombreuses bis pj des,. fixées à la partie intérieure du calice.
Cara.ct. S p é c if Germes ovales glabres, ainsi que les pédoncules. Tiges et pétioles chargés
d’aiguillons. Folioles ovales, glabres.
P ers a àrt poil un calice à part. Fers b un germe ou capsule. F er s c la même ouverte, pour
J aire voir la position des semences. Fers d la partie supérieure de la capsule. Fers e une des
semences a part. —* C e t arbrisseau a des rameaux très étalés. Les tiges sont armées
d ’aiguillons courbes et arrondis vers- le bas. L è s pétioles sont aussi garnis de petits aiguillons 9
mais, le petiole supérieur est lisse. L e s feuilles sont impairement pinnies et composées de 5 à y
folioles serretées. L e pédoncule est Orné de 2 bractées opposées, ovales-lâncéolées ; voyez vers f.
L e calice est- glabre et divisé en 5 lanières, dont 3 sont plus grandes que les autres et
pinnatifid.es. Les pétales sont- èchanerés au sommet•
Àdd: du Trad. C e t arbriseau qui s’élève de 5 à. 8 pieds est très rameux, diffus et en buisson;
ses rameaux sont longs, faibles et presque sarmenteux. A u bas de chaque feu ille on troupe des
stipules sagittêes, glabres et légèrement ciliées dans leur bord. (F a v ro d de Fellens.)
L ie u Natal. Dans les haies.
En plusieurs endroits ; aussi bien dans les terreins argilïeux que dans le* sablonneux.
Ve r tus et Usage me die. Les pétales étant frais,, répandent une odeur agréable et douce: ils
possèdent une vertu astringente et fortifiante. Autrefois, on vantait l’usage des semences contre la
gravelte et les calculs de la vessie ; cependant, sans, aucun fondement, non plus que l’usage de cette
spongieuse excroissance, nommée Bédèguar, qu’on trouve par fois sur diverses parties de cet arbrisseau, et
qui est occasionnée par la piqûre d’un insecte nommé le Cynips du Rosier. Linn. laquelle excroissance
était jadis vantée, quoiqu’à tort, contre la morsure des chiens enragés et des serpens.
Usage économ. Le fruit ou la capsule peut être employée sous le nom de Chinorhodon , soit sçché ,
soit confit, à plusieurs usages économiques, quoique les fruit du Rosier ve lu, (Rosa villosa. L inn.)
soient estimes meilleurs; ils sont plus grands, il est vrai, mais ils ne sont pas si savoureux que ceux de
notre Rosier,
Les fleurs sèches peuvent servir comme poudre à odeur. Les feuilles pourraient être employées à tanner!
les cuirs et. à engraisser les cochons. Le bois est dur,, jaunâtre et peut servir à divers petits ouvrages.
(Mat t us c lika.j — Cet arbrisseau est excellent pour en former des haies vives, parcequ’il croit dans les
lieux arides, aussi bien dans les terreins sablonneux que dans ceux de terre glaise, où tout autre arbrisseau
croit difficilement; c’est aussi par cette raison que le Prof Et. J. van Geuns recommandait sa culture
ans les dunes pour fixer la mobilité du sable, d’autant mieux qu’il peut supporter les vents de mer.