
S T A C H Y S fylvatica.
Stachis des bois.
Nom, Aîlem. Stinkender Ziest; Snmpf-Poley.
Angl. Hedge Woundwort ; CIowns-Alheal.
Franç. Epiaire des bois ; Ortie morte des bois.
I l Fleurit en A o û t et S e p tem b r e , 0 .
- - - - - - - - - - T l f l f l i n n r I i n Si I r i i I I' I - - - - - - - - - - - -
D id y t tam ie , G ym n o ip e rm i e.
Ord. Nat. de L in n . x x ir . Yerticillées.
C a r a c t G 6 n é r. Levre supérieure de la corolle voûtée; Lèvre inferieure réfléchie sur le» côtés.
Segment intermédiaire échancré. Etamines défleuries réfléchies vers les bords.
C a r a c t. S p é c if. Vertieilles d’environ 6 fleurs. Feuilles ridées, cordiformes, pétiolées.
Fers a on voit un calice a p a r t, aggrandi et vu un peu de côté. Fers b vu p ar devant, avec
les 4 semences dans le fond. Fers c une corolle séparée et aggrandie, où ton a indiqué la
position des etamines dejleuries. Fsrs d la corolle ouverte. Fers e le style avec ses deux stigmates,
loute la plante est très couverte de poils. L a tige est carrée. Les vertieilles formés par les fleurs
sont distans les uns aes autres ; les vertieilles supérieurs seuls sont couverts de bradées. L a lèvre
inférieure de la corolle est rayée de jolies taches blanches. Le tube de la corolle est un peu
bossu vers le bas, comme on peut le voir vers d. La plante s'élève à trois pieds de hauteur,
et <£avantagé.
Àdd. du Trad. Sa racine est rampante, fibreuse , géniculée, jaunâtre à Vextérieur et blanche en
dedans. On voit autour du germe 4 petits nectaires arrondis, charnus, jaunâtres et à peu près
de la longueur du germe. Toute la plante exhâle une odeur forte, désagréable et assez semblable
à celle des Lamiers. (Lam inm . L in n .) (F a y r o d de F e llen s .)
L ieu Natal. Dans les bois et les haies; elle est aussi, commune dans les terreins sablonneux, que
dans les argileux.
V e r tu s et Usage méd. On l’estimait autrefois contre les points au côté et contre les douleurs de la
gravelle et on regardait comme utile dans les plaies des tendons et contre les brûlures, l’usa «e de
1 infusion des feuilles dans l’huile ; mais les. écrivains modernes n’en font aucune mention.
U sa g e é c on om . Suivant nxuss ses feuilles fournissent une couleur jaune, et gattenhofp dit qu’on
peut retirer des fils de la tige, aussi bien que de-l’ortie. Gvnker assure, par suite d’essais exactement
laits par lui, en Norvège, que les bestiaux mangenf avec avidité cette plante, et même sa tige, quoique
rude et velue, et que cette nourriture augmentait le lait des vaches, sans lui donner aucun goût
désagréable, ce qu’on n’aurait pas lieu d’attendre à raison de l’odeur forte et désagréable de celte plante
que les crapauds recherchent de. préférence et où l’on en trouve souvent. Selon ounner les cochons
mangent sa racine et ses feuilles fraiches ; les moulons en broutent quelquefois les feuilles; mais les chevaux
n’en veulent pas. — On recueille par fois cette plante pour les Pharmaciens, au lieu de la Bètoinc
«JJlcinalc. (Batonica oflicinalis. L in n )