
S O R B U S aucuparia.
Sorbier des oiseleurs..
Nom Allemand. Gemeine Eberesche;' Vogel beeren. -
Anglais. Quicken-tree ; Mountain Ash.
Français. Sorbier commun. Sorbier des grives.
I l F le u r i t en Mai, T?.
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ICOSANDRIE , TRïGYNIE.
Ord. N a t. de LiîjnÉ XXXVI. Pomace'es.
C aract: Génèr: Calice quinquéfide. Corolle pentapé taie. 'Baie infère, trisperme. Semences cartilagineuse«.
C aract: ' Sf é c if : Feuilles pinuces, glabres des deux côtés.
Vers a on voit un calice avec les 3 p is tils , aggrandis. Fers b le même calice aussi àggrandi avec
les pistils et les étamines, de différentes grandeurs. Fers c on voit une fleu r aggrandie et vue en
dessus. Fers d un pétale séparé et aggr'andi. Fers e une brandie fructifère. Vers f une baie
coupée transversalement, pour en faire voir les 3 semences, d ’après le nombre des pistil* ; lorsque
ceux-ci sont au nombre de 4} ce qui arrive quelquefois, la baie renferme alors <4 semences.
L ’écorce de la tige est lisse , sans cannelures et grisâtre ; le bois en est très dur. L e s feuilles sont
pinnées avec une impaire. L e s folioles sont souvent sorrêtées depuis le milieu jusqu’au sommet, et
leur surface inférieure, sur-tout, dans les jeunes feuilles est couverte d ’un p o il doux et grisâtre. Les
fleurs forment un grand et beau corymbe. Les\/)otanistes ne sont pas d ’accord sur Vordre de ce
genre; car P eksoon le place dans la Digynie, parce que quelques espèces n’ont que 2 pistils;
S m ith le range sons le genre Poirier (Pyrus) qui a 5 pistils et 'Hal ler Va placé dans son genre
Néflier (Mespilus,) qui comprend les Mespilus, Sôrbus et Crataegus de L inné.
Cette espèce s’élève à la hauteur d ’un arbre de haute futaie.
L ieu Natal. Dans les bois.
Dans les. parties boisées de la Frise Au Gorecht près de Groningue, le long des dignes -{-. Dans le bois
de la I la i e , sur-tout, du côté du N o rd -}- et en plusieurs autres bois et le long des vergers.
V ertus e t U sage Médic: Le suc,exprimé des baies cuit jusqu’à consistance gélatineuse pourrait être
utilement employé selon Bergius , dans les cas d’urination pénible.
■ Usage E con: Le bois de cet arbre est le plus compacte de tous nos arbres indigènes et parconséquent il est
fort propre à en faire des rouages de moulins , des vis de pressoir et d’autres machines qui doivent- supporter
de grands frottemens; ce bois est blanc et se laisse aisément unir au rabot. Mil l e r , D u Hamel D u Monceau.
Le bois dés racines qui est rouge avec de petites veines noires peut prendre un -très beau poli et les
ébénistes pouvent en faire de jolis petits ouvrages Dans les A c ta Upsal: tome 15 ,’ on fait sur-tout l’éloge
de cet arbre pareequ’on obtient de son écorce la plus durable, la plus belle et la plus douce teinture pour les
étoffes de laine. Mattuschka dit que ce meme bois fournit encore du charbon excellent pour le chauffage.
Les oiseaux et entr’autres les grives préfèrent ses baies à tous les autres fruits; aussi s’en sert-on comme de
la meilleure amorce pour les prendre, c’est aussi l’usage qu’on en fait généralement dans notre patrie. Il n’y
a point d’arbre qui attire si bien que celui-ci les oiseaux près des habitations.’ Le bétail en mange les feuilles,
c’est pourquoi ;•en! Norvège} on les recueille et fait sécher avec soin en automne pour les donner à manger aux
bestiaux pendant l ’hiver. G unner. Cependant Gattenhoff prétend que si lés chevaux en mangent beaucoup,
leur poil tombe. Cet arbre utile, qui croit volontiers dans les terreins humides où peu d’autres arbres peuvent
croître et qui est rarement attaqué par les insectes, mérite bien qu’on en plante davantage sans craindre,
les oiseaux qu’il pourrait attirer.