
Il Y S S O P U S 0 ffl ci n a l is.
Hysope officinale,
*iïonu Pharin. Hyssopus.
uillem. Gemeiner Isop,
A n g l. Hyssop.
Franç. Hysope commune.
Eue F leu rit en Juillet et Août tz»
D id y n am ie , G ym n o sp é rm ie .
Ord. Na t . de L in n é xvir. Verticillées.
Car a et. Géuêr. Lèvre inférieure de la corolle tripartie; segment intermédiaire subcrénelé, Etammèf
'droites, distantes.
Ç a ra c t. S p é c if. Fleurs verticillées, en épis, tournées dû même côté. Le segment intermédiaire de U
Jèvre inférieure bilobé, très entier. Feuilles lancéolées.
fin voit vers a une fleur â part et aggrandie, et sans calice vers b. t e segmeut bilobé intermidiair
de la lèvre inférieure de la corolle vèrs c. Le calice séparé et aggrandi, vers d; le mène coupé
Verticalement pour faire voir les graines dans le fon d du calice vers e. Une semence à part St
Aggrandie a vers, f,
Jba racine de cette plante que nous avons fa i t représenter indique qu'elle est dure et sous-ligneuse. Le8
feuilles sont rangées par verticilles de six et croisées, dont deux sont deux fois plus grandes que les
autres, elles sont opposées et toutes sessiles. Le pied floral est droite ainsi que la tige et garni d0
feuilles. Les tiges florales sont carrées vers le haut. La plante s’élève à la hauteur de & pieds.
Add. du Trad. Les feuilles sont souvent chargées de petits poils noirâtres s à la base de chaquf
pédoncule on trouve deux bractées subulé.s (Favrod de Fellens.)
"Lieu Na tal. Sur les murs.
Elle a été trouvée en abondance par n. de gortf.r à Harderwijlc, sur le mur du choeur du temple
démoli , dit de Broederen-kerk, et autrefois sur'les murs de la maison seigneuriale de Bronkhorst, dans le
Quartier de Zutphen; je l’ai trouvée en grande quantité sur le côté intérieur des murs d ’ Utrecht, sur-tout
entre le Tolsteegpoort et la demeure du Portier de la dite Porte; ainsi que derrière le Vreeburg, près du
moulin à huile bâti sur le rempart. Quoique cette plante soit originaire des pays étrangers et plu*
méridionaux, on n’a besoin que de la voir croître dans les endroits cités ici et dont nous avons pris
l’échantillon que nous faisons représenter et de la comparer avec celle qui est cultivée dans les jardin*
pour dissiper toute espèce de doute qu’elle doit appartenir à notre Flore. De gorter conclut de son lieu
natal sur les murs, dans les joints desquels elle pousse d’abondantes racines, que notre plante doit être
considérée comme la véritable Hysope des Hébreux, dont il est parlé au 1er Livre des Rois, chap. IV: 3$.
il est dit de la grande connaissance que salomon avait des arbres , qu’il connaissait tous depuis le Cèdre
-du Liban jusqu’à l’Uysope qui croit sur les parois (des murailles). Si, comme eu out déjà jugé
c. fr. hasseequist et d’autres, on ne doit l’entendre d’aucune autre plante, on ne pourra cependant
-point considérer les autres plantes nommées Hysope dans la Bible comme la nôtre, puisqu’elle aurait dû
croître abondamment en Palestine et que maintenant on n’y regarde pas cette plante comme indigène car
elle n’est point indiquée dans la Flora Pa les tîn a , proposée par b. j. strand, dans les Amén. acad. d'*
L in n é , v o l I V e , ni dans la Flora Aegyptiaco-arablca de forskal. roth, dans sa Flora germante a ,
tout en reconnaissant son origine exotique, dit cependant qu’elle croit comme spontanément en Allemagne*
, Ve r tus et Usage mcdic. Elle est indiquée daqs la Pharmacopée Batave comme on médicament de*
plus indispensables. La plante a uue grande yertu incitative et dissolvante et on la regarde comme utile dan*
les toux glaireuses invétérées.. On se sert aussi de cette plante à l’extérieur comme un bon dissolvant, en
faisant cuire dans de l’eeu ou dins du vin.
Usage économ. • BrcxMANN la ranjp au. noxnbre des plantes qui servent d’assaisonnement.