
E U P H O R B I A Pep 1 us.
Euphorbe à feuilles rondes.
Nom. 'AHem. Garten Wolfsmilch.
A ng l. Petty Spurge,
'. Frdnp. Tithymale ou Esule ronde«
jElle F leu rit en Juillet e t Août, 0«
D o d é c a n d r ie , T r ig y n ie .
Ord. N a t . de L in n é x xx vm. Tricoquées.
C a ra c t. Gcnér. Corolle de 4 à 5 pétales, assis sur le calioe. Calice monophylle, ventru. Capsule à
$-coques, pédiculée.
C ara c t. S p écif. Ombelle trifide, dichotome, à collerettes ovales. Feuilles très entières, obovales,
(étiolées.
Qn voit vers a une fleu r fo r t aggrandie , où P on distingue deux pétales bicornus et le style qui a
de très petits stigmates. Fers b une étamine à p a r t , fortement aggrandie, avec ses deux
anthères. Comme les étamines fleurissent successivement, on ne pouvait indiquer leur nombre
complet dans la fleur. Fers c la capsule qui est lisse, mais chaque coque est séparée extérieurement
de sa voisine par a petits bords ou carènes membraneuses. F e r s d la graine séparée et
aggrandie / elle est anguleuse et garnie de petits points noirâtres.
L e s feuilles sont éparses, pètiotées et arrondies. L e pétiole s'élève presque paralement à la tige,
mais la feu ille est réfléchie, ainsi que P indique notre figure. — L e s collerettes partielles sont
opposées et se terminent en pointe, sur-tout les supérieures. L a plante s'élève à la hauteur
d'un pied.
Add. du Trad. L a tige est cylindrique, très tisse et d*un vert g a i ou rougeâtre. L e s feu illes
quoiqiûèntires en leurs bords ont cependant une légère échancrure au sommet. (Fa v r o d
de F elle rts.)
L ieu Natal. Elle est très commune dans les jardins potagers, et dans les'champs.
Usage cconom. Elle est regardée par s. j. bhugmans, comme nuisible dans les prairies. Le même
Professeur a communiqué une observation faite sur cette plante, dans la Dissert. A cad , de j. vau cotjzov,
sur la nature des liumeui's devant être dérivée de lu force vitale des vaisseaux, p . y8 et y 9, et' citée
dans plusieurs ouvrages sur la connaissance de la nature des plantes, comme si les plantes poussaient hors
de leurs racines des émanations nuisibles aux autres plantes ; selon cètte observation notre Euphorbe seroit
nuisible au Lin. Ayant fait des essais, quoiqn’en petit, sur quelques unes des plantes indiquées dans
la susdite Dissert. A cad , principalement sur les plantes, que l’on cite comme se nuisant réciproquement,
en les semant dans un pot à fleur, me3 essais n’ont point confirmé- celte observation, car toutes les
plantes levèrent, crurent et fleurirent bien. — Le suc ou lait de cèttc plante est employé par les gens
de la campagne, pour détruire les verrues.