
S C L E R A N T H Ü S perennis.
- Scieronthe vivace.
Nom. uillem. Dauernder Knavel. Pohlnischer wegen tritt*
A n g la is . Perennial Knawel,
Français, Knavei ou. Gnavei vivace.
Il fleurit en A o û t et Septembre, 2£.
D É C A N D R I E , D J G Y N î È.
O r J. N a t , de l i n n é . xxii. Caryophyllées.
C a R. a c t è ré s G é n é r i q u e s . Calice monophylle, infère. Corolle nulle. Semences au
nombre de deux renfermées dans le Calice.
C ar a c t è r e s S p é c i f i q u e s * Calices du fruit fermés, obtus*
D a n s P é ta t n a tu r e l les tiges de cette plan te sont bien plus entrelacées que ne lé
représente notre fig u r e , dont on a é ca r té les branches les unes des a u tr e s afin de
les fa i r e v o ir plus distinctement.
On voit v e rs a , une fleur séparé e , vue de cbté e t aggrandie g e t vue p a r en haut
v e rs b. L e s Etamin e s e t les P is t i ls fo r temen t aggràndis v e r s c. Une:capsule
mûre de grandeur naturelle v e r s d , e t aggrandie v e r s e. Une Semence aussi
de grandeur naturelle v e rs f, e t aggrandie v e r s g. Toute la plante e st d'un g r is
v e rdâtr e e t ressemble beaucoup, soit par son p o r t , soit p a r sa forme a u Scléramhe
annuel. (Scieranthus annuus l in n .) dont elle diffère Cependant p a r sa couleur
d’un v e r t plus p â le ; p a r ses tiges plus couchées, plus courtes e t p lu s rameuses ;
p a r ses feu ille s plus courtes e t plus serrées les unes contre les a u t r e s , e t . surtout
^ vers sa racine ; enfin p a r les dents obtuses des calices qui sont comm»
recourbées en dedans etj dont les bords sont blanchâtres et un peu membraneux ;
d'ailleurs le Scleranthe vivace fleurit deux mois plus ta r d que l'autre.
Note du Trad. L e s ca lic e s , qui d'abord sont f e rm é s , s’ouvrent ensuite après la natu ra-
tion des semences. (F a t &od de F e l l e n s ).
L ie u N a t a l . Dans les terres arides et sablonneuses.
Aux dunes intérieures de W a s s en a a r et Loosduinen ; autour d’Overveen; ainsi qu'au Ifolle -
JSilt prés d’ U tr ech t et ailleurs.
U sage E c o n om iq u e . C’est à la racine de cette plante qu’on trouve en Pologne la fk-
mcnse Cochenille & Pologne, sorte de puceron à écaille, qui forme de petits grains rouges, dont
pn rctive un_ suc d’un rouge sanguin, qui donné une excellente couleür à teindre, connue sous
noJ? Grain ou écarlate de Pologne, et décrits par b r e y n in ^4c t, Phys. med.
fie. N . G vol. l i t , ainsi que par h o u t t u y n dans son H is t . N a t . D . I. f i . X. p . 484 et
suivantes. Ce grain, d’après m a t t u s c h k a F l. Siles. vol. II. p. 376, se recueille en Pologne
et se vend par milliers de livres. L a Société B a t ave de R o t te r d am , avait proposé . il
y a quelques années,, d’accorder une prime à celui qui répondrait de la manière la plus satisfe-
sante a cette^ question j si l’on trouve et receuille aussi ce grain dans ce pays; mais elle est demeurée
jusqu’ici sans réponse; aussi et. j. v an g e ü n s peuse, comme il le dit dans les Mémoires
de la Soctété Holland. P a r t ie XXVI. p. 313, que cette plante est trop rare et trop dispersée
en ce pays, pour pouvoir en receuillir en assez grande quantité, si toute-fois on la trouve
rcellement 7
.Les bestiaux la refusent. Lorsqu’elle croit dans les terreins sablonneux et mobiles cette plant«
leur fournit un peu de fixité et de terreau. C romb .