
P L A N T A G O major.
Plantain majeur.
Pharm, Plantago.
allemand» Grofser Wegetritt.
Anglais, Great Plantain.
français. Grand Plantain. • Plantain à larges feuilles.
31 fleurit -depuis le mois de Mai jusqu’en Septembre. %*
T É T R A N D R I E M O N O G Y N I E .
Ord. N a t . de v an r o i j -bn. Prodr. Classe xvi. OUganthèrss O r d .m . u4 quatre étamines. —•
Ord. fiai, dé j u s s iEu , Cl. vîr. Plantes dicotylédones; qtamines hypogynes. Qrd. n.
P la n ta in s» —■ Selon l ï n Né l'ordre n a tu r e l de ce genre e st indéterminé.
C a r a c t I r e s G é n é r iq u e s . Calice quadriflde — Corolle,quadriflde, à limbe réfléchi. —
Etamines très longues. — Capsule biloculaire, s’ouvrant horizontalement.
C a R A b t È r e s■ ■ S p Éc i r ru u E s. Feuilles ovales-, lisses.- Hampe cylindrique. Epi formé
de floscules imbriqués.
On a représenté vers a une fleur à p a r t ag g ran die , ainsi que ses longues étamines
bn v o it ve rs b -la bractée qui donne- a u Calice l'apparence.d'être divisé en 5 segmens\
tandis qu 'i l est réellement quadriflde ; la Corolle est représentée séparément v e rs c ;
le germe e t le p is t i l v e rs d ; la capsule encore fe rm é e v e r s e e t ouverte p a r la
maturité' vere f ; enflh la g rain e ve rs g.
jy a p r è s le plus gran d oit le moindre degré de f e r t i l i t é du sol, cette plan te d iffère beaucoup
en grandeur. Celle que nous représentons i c i , ri'apoint les longs é p is , qu'on
lu i voit quelques fo i s de la longueur d'un pied, . L a hampe e s t v e lu e , ainsi que
les feu illes à leurs bords * à leurs nervures e t dans leur décurrence su r le pétiole ;
elles sont marquées de 7 nervures e t p a r fo is seulement de 5. L a capsule contient
ordinairement 6 semences• Les hampes s'élèvent à la hauteur de un à deux pieds.
Add. du Trad. On trouve çà e t là en France en Allemagne e t en Su is se , e t on cultive
dans quelques ja r d in s de ce p a y s , sous le nom de Plantain p a n icu lé , une v a r ié t é -
Près remarquable de cette espèce, dont la hampe e st divisée en plus ieurs épis, distincts.
D a n s ce p ays on en trou v é deux a u tr e s v a r ié té s , dont l'une e s t p lu s 'p e tite
dans toutes ses p a r t ie s e t dont les feu ille s sont lisses ; l'a u tr e v a r ié t é a ses feuilles
dentées simtées. CFa v r o d de F e l l e n s ).
E t eu N a t a l . Le long des chemins et dans les prairies; elle croit abondamment par-tout.
V e r t u s et U sag e M é d i c in a l . Autrefois cette plante était bien plus en usage que
de nos jours; cependant elle est encore indiquée dans la Pharmacopée Batave. Les feuilles cuites
ou infusées dans de l’eau, ou dans du lait sont employées dans les flux de sang, et dans la dys-
Senterîe ; ainsi qUe comme gargarisme et fomentation. On s’en sert aussi à l’extérieur appliquées
fraîches pour couvrir et nettoyer de légères plaies. La racine était jadis considérée comme un remède
'domestique contre les fièvres intermittentes. La semence est moins en usage. Cette plante,
avec lè G a i l l e t G r a t e r o n ou R iè b l e , (Galium Aparine. L in n .) suivant l’indication du
R ep e r to r iM i der gesammten N a tu rk . 1.814. pag. 429. forme une partie des ingrédiens employés
tomme remède'contre la morsure des chiens enragés; remède très renommé en Allemagne.
U sa g e E c o n o m i q u e . Les moutons,-les chèvres et les cochons la broutent, mais les
chevaux et les vaches la refusent. L in n é. P a n Suecus ; ainsi elle est nuisible dans les près
parce que sès grandes feuilles 'étouffent les plantes environnantes. Les semences avant leur parfait©
maturité sont une bonne nourriture pour les serins et les chardonnerets. (M a t t u s c h k a ).