
■ ïÊÊÊsl.
R A N U N C U L U S sceleratus.
Renoncule sèlérme,
M em . Blasenziehender R an un k e l, gift Hahnefuts,
Angl. R o u w - leaved water C row fo o t .
Franc. Renoncule des marais.
Pharm. Ranunculi palustris Herba.
Fleurit en Mai e t Juin. Q .
P o l y a n d r i e P o l y g y n i e .
Ord, N at. de L i n n é x x v i , Multisiliqueuses
C a r a c t è r e s G én é r iq u e s» Calice pentaphylle. — Corolle pentapétalc ; onglet nectarifère. mm Semen*
ces nombreuses, nnés.
C a r a c tè r e s S p é c i f iq u e s . Feuilles Inférieures palmées; supérieures digitêes, fruits oblongs.
Vers a on voit une Fleur à part • ainsi que le calice vers b et vers c un des pétales aussi séparé-
menti les germes et les étamines vers d ,* vers e le fruit qui tombe dès qu'il est miîr ; le même fru it
agrandi vers f. -
L a racine pousfe des fibres verticiUêes Hanches. La tige est droite, ordinairement anguleufe, sillonnée;
très glabre , rameuse et haute d'un pied et demi jusqu'à 3 pieds. Les feuilles radicales fontdispofées
en rond au pied de ta tige, pontes par des pétioles f lionnes, longs de 4 à 6 pouces; ces feuilles fon t
presque ftmples, à peu près demiorbiculaires, diviféesen 3 lobes cunéiformes, obtufément incifés et crénelés;
les feuilles caullnaires font alternes; les jupêrieures portées fu r ’de courts pétioles ou tout à fait
fesjiles digitêes , divifies en 3 à 5 foliotes linéaires - lancéolées et obtufement dentées. Les pétioles
qui embrasfent la tige font ornés de part et d'autre d’une membrane Jlipulaire. Toutes les feuilles font,
au r es te , très glabres, luifantes, unpeu charnues et d'un vert pile. Les pédoncules font antllair’es
et terminaux, filiformes, nus, pilonnés, folitaires et unifier es. Les fleurs font petites, d'un jaune
pile. Les pétales tris entiers. Les folioles du Calice font réfléchis. Les graines font ovales comprimées,
et tombent au moindre attouchement dès qu'elles font mûres. (Favrod de F e llen s .)
L i e u N a ta l, Dans les fosses, les eaux stagrantes et les prairies humides.
Elle est (rès commune et abondante dans tons le pays.
TJsage E c o n om iq u e . Cette espèce est une des plus deres du genre des Renoncules; toutes ses
partes sort si caustiques, qu’étant appliquées sur la peau humaine, elles font lever des vessies; c'est pour-
\ ^U6S pclstmnes en font usage au lieu de cantharides. Quelques uns croient que cette plante est la
véritable herba sardba des anciens, et qu'elle excite chez; les personnes qui en ont mangé , le ris involontaire
et convulsif, nomme ordinairement, le ris sardonique. Gmelin Gcschichte derPflanzengifte, Mattuschka
être nnlTblé '° L l ’ t e rM ' A° ' ' * ° 6' i>; 50*. On peut déduire da-là, combien cette plante doit
elle < * T * qU' e" ° nt maneé V" H f f l p k 011 î ui l’ont broutée dans sa jeunesse. Au reste
elle répugne au bétail, qui apres en avoir mangé, en éprouve des accidens dangereux et périt même
quelques fols. Lorsque cette plante a été fauchée et séchée avec le foin, elle perd alors scs pernicieuse,
propriétés. Gm e lin et d’autres . sur-tonr ir ; « « r r, . y pernicieuse*
quali tate Vlennoe* îvan ■ I ’ P * ExP eritneflta de nomullorum Ranunculorum venenatl
quauiate. Viennes $ 1766, souvent cité par G m e lin .